Groupe ADP (Aéroports de Paris) a fait état hier d’une hausse de 2,5% de son trafic de passagers dans les aéroports parisiens en octobre à 9,12 millions de passagers, soit 98,4% du trafic d’octobre 2019.
Ce taux s’est légèrement amélioré par rapport à septembre, quand il était de 97,5%. C’est l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (+3,9%) qui a tiré la tendance à la hausse même si cet aéroport surtout consacré aux long-courriers n’évolue qu’à 93,6% de ses volumes d’octobre 2019. L’aéroport Paris-Orly, dédié aux vols intérieurs et moyen-courriers, et de plus en plus des vols low-cost, a évolué en octobre à 116,4% du nombre de passagers pré-Covid, un recul de 0,6% sur un an toutefois.
Les destinations africaines sont celles qui ont connu la progression la plus spectaculaire, avec 125,1% des passagers d’octobre 2019, tandis que le marasme des lignes intérieures françaises s’est confirmé : elles n’ont retrouvé que 70,8% des voyageurs d’avant la crise, une chute qui se confirme sur un an (-5,7%).
A l’international, les aéroports gérés par Groupe ADP, d’Almaty au Kazakhstan à Zagreb en passant par Amman et Santiago du Chili, ont depuis longtemps retrouvé ses volumes de passagers pré-Covid, à 108,6% en octobre. Sur les 10 premiers mois 2024, le trafic total, y compris celui des aéroports parisiens, a atteint 307,61 millions de passagers, en amélioration de 7,9% sur un an.
Le gestionnaire aéroportuaire, détenu par l’Etat français à hauteur de 67,2%, a confirmé fin octobre tous ses objectifs financiers annuels après avoir publié un chiffre d’affaires en hausse de 11,7% sur les neuf premiers mois de 2024, à 4,6 milliards d’euros. Cette année, il escompte un trafic en hausse de plus de 8% sur l’ensemble du groupe par rapport à 2023 (+7,9% jusqu’ici réalisés sur 10 mois).
@AJ
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