Les autorités péruviennes ont arrêté un Sud-Coréen à l’aéroport international Jorge Chavez de Lima après avoir découvert qu’il tentait de faire sortir clandestinement des centaines de tarentules et d’autres insectes du pays.
L’arrestation a eu lieu le 8 novembre lorsque le personnel de sécurité a remarqué le ventre anormalement gonflé de l’homme, qui s’est avéré cacher les créatures. Lors de l’inspection, les autorités ont trouvé deux ceintures enroulées autour de son corps, chacune contenant des poches cachées remplies d’insectes vivants. Les spécialistes de la faune sauvage ont ensuite catalogué la cargaison de contrebande, identifiant 35 grandes tarentules, 285 plus petites, 110 mille-pattes et neuf fourmis balles de fusil.
Les tarentules adultes, décrites comme ayant la taille d’une main humaine, étaient stockées dans des conteneurs en plastique, tandis que les juvéniles étaient entassées dans des tubes étroits scellés aux deux extrémités pour les empêcher de s’échapper.
L’homme tentait d’embarquer dans un avion à destination de Paris CDG, où il devait faire une escale avant de tenter de rentrer chez lui, en Corée du Sud, où l’introduction d’animaux venimeux n’est autorisée qu’à des fins de recherche. Il a été arrêté et les insectes et les arachnides ont tous été remis aux services de protection animale, a déclaré Pilar Ayala, biologiste du service national des forêts et de la faune du Pérou (Serfor). Une enquête a été ouverte contre lui.
Les insectes sont originaires de la forêt amazonienne du Pérou, en particulier de la région de Madre de Dios, connue pour sa riche biodiversité. Le nombre de cas de trafic de ces « animaux exotiques » tend à augmenter en fin d’année, lorsque les gens de passage au Pérou cherchent des cadeaux à faire pour Noël et le Nouvel An, a indiqué l’agence. Ces créatures sont fréquemment vendues pour des profits importants dans le cadre du commerce illégal mondial, qui génère des millions de dollars par an. D’après certains experts, une tarentule d’Amazonie peut se vendre autour de 4500 euros sur la marché asiatique.
jamma a commenté :
19 novembre 2024 - 12 h 07 min
Je n’ose imaginer la panique dans l’avion si ces insectes s’étaient échappés.
J’espère que ces insectes seront réintroduits dans leur habitat naturel.
gg de l'air a commenté :
19 novembre 2024 - 12 h 36 min
Quelle horreur, je suis arachnophobe !!!
Shôgun a commenté :
19 novembre 2024 - 14 h 57 min
Les tarentules sont des araignées.
Les araignées ne sont pas des insectes.
Shôgun a commenté :
19 novembre 2024 - 15 h 11 min
Il n’y a pas de tarentules en Amazonie.
Les tarentules vivent en Europe.
Ici, ce sont des mygales (que les anglophones appellent “tarentula”, d’où les fréquentes erreurs de traduction de ce faux-ami).