Le nombre de passagers dans les aéroports parisiens a progressé de 3,1% sur un an en septembre 2024, mais reste encore légèrement en deçà des volumes d’avant la crise sanitaire.
Les plateformes de Paris-Charles de Gaulle (CDG) et de Paris-Orly ont vu passer un total de 9,2 millions de voyageurs le mois dernier, soit 97,5% des chiffres de septembre 2019, année pré-Covid, a indiqué le gestionnaire Groupe ADP (Aéroports de Paris) dans un communiqué. Paris-Orly, qui accueille de plus en plus des vols court et moyen-courriers des compagnies aériennes low cost, qui ont le vent en poupe, tire la tendance vers le haut, à 114% du niveau d’il y a cinq ans, tandis que Paris-CDG, davantage orienté vers les destinations long-courriers, reste toujours en retrait, à 91,1%.
Sur les neuf premiers mois de l’année, les deux plateformes franciliennes ont retrouvé 94,9% de leurs clients de 2019, selon Groupe ADP, résultat d’une progression de 3,8% sur un an. Lors des trois premiers trimestres de 2024, les liaisons les plus dynamiques ont été celles de et vers l’Afrique (114,6% du niveau pré-Covid) et l’Amérique du Nord (104,8%), tandis que la fréquentation des lignes intérieures en France métropolitaine a continué à se contracter, à 71,9% de 2019. Ce sont les seules dans le rouge sur un an (-5%) à Paris à l’exception des liaisons de et vers le Moyen-Orient (-5,4%) dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, le Hezbollah et l’Iran.
A l’international, la vingtaine d’aéroports gérés directement par Groupe ADP ou via des partenaires a depuis longtemps retrouvé ses volumes de passagers d’avant-Covid, et a réalisé 105,4% du trafic de 2019 sur les neuf premiers mois de 2024. Les aéroports du partenaire indien GMR a enregistré une hausse de 8,9 % par rappart à septembre 2023, et les aéroports du partenaire turc TAV de 5,2 %. Parmi les rares exceptions à la baisse, l’aéroport jordanien d’Amman a chuté de 14,2% sur un an en septembre, et de 6,4% sur les neuf premiers mois de l’année par rapport à la période correspondante de 2023, en raison des tensions au Moyen-Orient.
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