Les hôtesses et stewards de United Airlines réclament une augmentation de salaire immédiate de 28 %, plus 4 % par an par la suite, dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée qui placerait les revenus des membres d’équipage de la compagnie basée à Chicago au sommet de toutes les compagnies aériennes américaines.
United Airlines est la dernière grande compagnie aérienne américaine à vouloir conclure un nouveau contrat post-pandémie avec ses hôtesses et stewards. Les deux parties, la direction et l’Association of Flight Attendants (AFA-CWA), sont en pourparlers continus, le National Mediation Board (NMB) étant désormais impliqué. 99 % des hôtesses et stewards ont voté pour autoriser une grève, mais toute grève potentielle ne se produirait que dans plusieurs semaines (autorisée, selon la loi fédérale, seulement 30 jours après que le NMB a déterminé que les deux parties sont dans une « impasse »).
En août, les hôtesses et stewards de United Airlines ont voté à une écrasante majorité pour autoriser une grève si les négociations ne parviennent pas à sortir de l’impasse, 99,99 % des membres d’équipage ayant voté en faveur d’un débrayage, mais Ken Diaz, président du conseil exécutif principal de United à l’AFA, affirme qu’« aucun progrès » n’a été réalisé depuis ce vote.
United serait seulement disposée à égaler l’accord salarial du concurrent American Airlines, qui comprend une augmentation salariale immédiate comprise entre 18 % et 20,5 %, suivie d’une augmentation de 2,75 % après la première année, d’une augmentation salariale de 3 % après les années deux et trois, et d’une augmentation salariale finale de 3,5 % au cours de la cinquième et dernière année de l’accord.
En revanche, Diaz exige une augmentation de salaire immédiate de 28 % ainsi que des augmentations annuelles de 4 % pour chaque année suivante, qui viendront contrer l’inflation. Contrairement à la plupart des contrats d’hôtesses de l’air, l’AFA ne veut pas de limite de temps pour la durée des augmentations annuelles et veut que les augmentations de 4 % se poursuivent jusqu’à ce qu’un nouveau contrat soit négocié. De plus, les hôtesses de l’air d’United se battent pour le concept de « rémunération au sol », qui verrait les membres d’équipage payés la moitié de leur salaire horaire de vol pour tout le temps qu’ils passent au sol.
Cette proposition a été rejetée par le transporteur, tout comme la demande de rémunération rétroactive pour couvrir les années où les hôtesses de l’air n’ont pas eu d’augmentation de salaire.
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