L’aéroport de Bordeaux-Mérignac va combler en partie le manque créé par le départ de Ryanair, avec l’arrivée de Transavia à partir du 1er octobre 2024.
La compagnie low cost Transavia, filiale du groupe Air France-KLM, installera une base aérienne à l’aéroport de Bordeaux Mérignac et renforcera son offre au départ de la capitale girondine. Elle y positionnera (dans un premier temps) à partir du 1er octobre un avion A320neo. Elle compte reprendre cinq lignes opérées par Ryanair : Porto (deux vols par semaine), Séville (deux vols par semaine), Marrakech (quatre vols par semaine), Agadir (deux vols par semaine) et Marseille (quatre vols par semaine) dès le 12 décembre. Elle opérera également de nouvelles destinations avec Istanbul (deux vols par semaine à partir de décembre) et Dakar, deux vols par semaine, opérés dès le 29 octobre. Ce programme de vol sera aussi valable pour l’été avec une ouverture des ventes de billets le mardi 1er octobre.
La venue de Transavia va engendrer une dizaine d’emplois indirects à l’aéroport. « On verra comment se déroulent ces prochains mois pour installer d’autres avions sur cette base et permettre d’installer un équipage permanent », explique Nicolas Hénin, directeur commercial pour Transavia.
En raison de l‘augmentation des coûts à Bordeaux à partir de novembre 2024, la low cost Ryanair a décidé de fermer sa base de Bordeaux en novembre prochain. L’aéroport tente de combler le vide avec l’arrivée d’autres compagnies aériennes. EasyJet a également annoncé deux nouvelles destinations depuis Bordeaux -Rabat et Rome-Fiumicino. 40% du trafic de Ryanair a été repris par d’autres compagnies aériennes, selon Simon Dreschel, président du directoire de l’aéroport de Bordeaux Mérignac.
SERGE13 a commenté :
24 septembre 2024 - 14 h 18 min
Ils basent un avion mais pas le personnel. Marseille aussi.
Greg766 a commenté :
24 septembre 2024 - 15 h 14 min
On voit que l’aéroport n’a pas de stratégie.
Ils annoncent vouloir faire baisser la part de low cost pour justifier le départ de Ryanair.
Ils annoncent ensuite de nouvelles lignes pour Transavia et easyJet.
Ils s’attendaient à ce qu’Emirates Qatar et Singapore débarquent à Merignac !?
Je pense qu’ils sont assez déconnectés des réalités. Bordeaux reste un aéroport régional et ils ne pourront jamais se passer des transporteurs low cost comme ils le sous-entendaient. Sur le moyen courrier en Europe il est impossible de faire sans.
Sur les destinations de Ryanair reprises on note tout de même une baisse de fréquences conséquente. Ryanair faisait souvent 2 vols Marseille par jour. Pareil pour Marrakech. Là on parle de 4 vols par semaine, donc environ un vol tous les deux jours. Le nombre de sièges va baisser et la flexibilité ne sera pas la même.
Sans compter les destinations qui disparaissent complètement.
Les seules nouveautés réelles pour Bordeaux sons Istanbul (bien que déjà desservie par Turkish, mais un peu de concurrence ne fait jamais de mal), et Dakar. Pour le reste c’est une perte de fréquences.
Fallait il croire Ryanair? a commenté :
24 septembre 2024 - 16 h 10 min
Comme selon son habitude bien rodée et bien connue, Ryanair justifie ses fermetures de base par l’augmentation de coûts/taxes sur les aéroports : faut il croire Ryanair les yeux fermés ?
Avec les reprises de ligne à fréquences moindres par d’autres transporteurs , ce qui induit une baisse des capacités offertes – comme vous le notez- , et avec la non- reprise de certaines ex- liaisons Ryanair, on est aussi en droit de penser que les liaisons Ryanair avaient un bilan financier qui ne répondait pas n’ont aux attentes de la compagnie, et que là est la raison principale de leur départ, l’histoire des taxes/coûts aéroport n’étant alors que la goutte d’eau qui a convaincu d’une décision déjà en train de mûrir…et qui a offert à Ryanair, en terme de communication, l’une de ses magnifiques portes de sortie qui lui permettait de montrer l’autre du doigt et lui faire publiquement porter le chapeau du départ….
Et pour ne pas tout perdre, la plupart du temps , Ryanair dans de telles situations, continue de faire des liaisons avec une nouvelle fréquence en général à la baisse, sur son ex-base avec des « liaisons inversées », les avions venant sur l’ex-base qui au lieu d’un point de départ devient un point d’arrivée …
NT a commenté :
24 septembre 2024 - 17 h 06 min
Nul doute que Volotea renforcera là où il y a du besoin
Bencello a commenté :
24 septembre 2024 - 16 h 35 min
40% du trafic Ryanair déjà récupéré alors que la compagnie n’a pas encore plié bagage.
C’est plutôt encourageant et tend à démontrer que, pour des plateformes d’une certaine taille, Ryanair n’est pas irremplaçable.
De plus, les contributions des nouvelles compagnies étant supérieures à celle de la compagnie irlandaise, l’aéroport peut être gagnant financièrement.
L’année a venir donnera le cap sur l’attractivité de la plateforme bordelaise et sa capacité à compenser un tel départ.