Volotea poursuit son développement en France avec l’ouverture de sa 10ème base à l’aéroport Rodez-Aveyron, avec l’ouverture d’une première liaison avec Paris-Orly depuis Rodez.
L’ouverture de cette nouvelle base française marque un cap significatif pour Volotea qui a déjà inauguré deux autres bases cette année : Brest en avril et Bari en juillet. À cette occasion, Volotea a lancé hier sa première liaison entre Rodez-Aveyron et Paris-Orly après avoir remporté l’exclusivité de la continuité de la ligne début août. La liaison, essentielle dans pour le désenclavement de l’Aveyron, est assurée grâce un Airbus A319 basé en permanence à Rodez (avec 30 emplois directs) pour opérer des vols quotidiens du lundi au vendredi et un vol le dimanche. Pour 2025, la compagnie aérienne prévoit d’offrir un total de 178 000 sièges sur environ 1 140 vols.
“L’ouverture de notre 10ème base en France à l’Aéroport de Rodez-Aveyron marque une nouvelle étape significative dans l’expansion de Volotea et témoigne de notre engagement envers la connectivité des territoires français. Nous sommes fiers de renforcer notre présence en France, notre principal marché, et de contribuer à son développement économique et social. La continuité de cette route Rodez-Paris Orly, essentielle pour les Ruthénois et les Aveyronnais, incarne parfaitement notre mission : offrir des solutions de voyage accessibles et pratiques pour rapprocher les régions. Nous continuerons à œuvrer avec succès pour développer nos opérations en France, en créant des emplois et en offrant des services de qualité à nos passagers, avec toujours cette ambition de croissance qui nous caractérise“, a indiqué Gilles Gosselin, responsable Volotea France.
Volotea consolide sa présence en France, son premier marché, cette année avec une offre historique de près de 7,5 millions de sièges en 2024. L’ouverture de nouvelles routes vient renforcer la connectivité des territoires où elle est implantée et atteint aujourd’hui plus de 270 liaisons en France (+100 depuis 2019), dont 50 % sont sans concurrence. Elle dispose désormais en France de 10 bases : Bordeaux, Brest, Lille, Lourdes, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg, Toulouse et Rodez. Volotea base 23 avions sur le sol français en 2024, une flotte importante et synonyme de plus de 900 emplois directs et près de 5 000 indirects.
NT a commenté :
3 septembre 2024 - 10 h 14 min
Une ouverture de base assez improbable, mais le succès de Volotea sur la DSP Lourdes-Orly peut laisser supposer que cela a du potentiel.
Le succès pour V7 passera aussi par l’ouverture de nouvelles lignes depuis Rodez pour rentabiliser un A319 qui ne peut faire du béton la moitié de la journée… On peut imaginer des lignes vers l’Angleterre
Spotter59 a commenté :
3 septembre 2024 - 12 h 11 min
Exact ! Cela m’étonnerait que Volotéa laisse un A319 toute la journée sans voler ! Soit la Cie ouvre une autre ligne sur Rodez soit l’avion va se positionner (à vide) sur un autre aéroport non loin pour effectuer lune rotation à la mi-journée. Pourquoi pas Pau que Transavia vient de délaisser ??? Un AR Pau/Orly à la mi-journée ? Pourquoi pas et de plus je pense que les rotations Tarbes/Lourdes avec Orly n’en souffrirait pas car elles ont lieu le matin et le soir… A suivre donc !
NT a commenté :
3 septembre 2024 - 17 h 14 min
Sur le Pau-Orly clairement non, la reprise de la DSP de Lourdes par Volotea étant une des raisons de la fermeture de cette dernière (en plus de l’offre Transavia peu adaptée).
Et faire voler un avion à vide vers une autre base je n’y crois pas non plus. Par contre on peut imaginer une rotations à 4 segments du style Rodez-Londres-Brest-Londres-Rodez 🙂 Il y a du potentiel pour la saison d’été
Greg6 a commenté :
3 septembre 2024 - 17 h 57 min
Transavia était remontée à 12 rotations/semaine, et même 14 à moment donné (il y a 1 an et demi je crois) sur Pau.
Rien n’y a fait.
(Même si je pense qu’ils auraient pu tenter de placer des vols à la mi journée plutôt que le soir uniquement quand ils sont repassés à 1/jour)
Pour avoir des amis proches Pau, je peux vous dire que les billets sur Tarbes étaient nettement moins cher.
Ricardo a commenté :
3 septembre 2024 - 13 h 44 min
10 bases en France et que devient la défunte HOP ?
Greg6 a commenté :
3 septembre 2024 - 16 h 10 min
Hop n’était pas équipée, pas organisée, pour faire ce que fait Volotea. Tout simplement. Low-cost ou feeder, il faut choisir.
Il aurait fallu développer Transavia plus tôt et plus rapidement.
Greg6 a commenté :
3 septembre 2024 - 16 h 08 min
La ligne sur Tarbes/Lourdes a réussi à s’imposer avec un a319 car elle a siphonné la ligne de Pau. Elle n’a pas réellement gagné de clientèle, c’est un effet de vase communicant.
Les billets étaient moins cher sur Tarbes par rapport à Pau, car la ligne est subventionnée (4,5M/an) alors que la ligne n’était pas subventionnée à Pau.
Pas certain que ce genre de schéma puisse se reproduire sur Rodez…mais je ne suis pas spécialiste de la région.
(Et en passant, on peut se poser la question du procédé consistant à soutenir une ligne avec de l’argent public pour qu’elle s’impose face à une ligne concurrente qui elle arrivait à tourner sur ses propres deniers…)
NT a commenté :
3 septembre 2024 - 19 h 25 min
C’est probablement vrai, mais il faudrait surtout que l’état et les collectivités se réveillent et prennent les décisions qui s’imposent, à savoir la fermeture de l’aéroport de Pau pour les vols commerciaux réguliers. Il n’y a aucune nécessité à maintenir 2 aéroports aussi proches, Lourdes est à 35 min de Pau et Biarritz un peu plus d’1h…
Pour Rodez, ne pas oublier que la concurrence du TGV est inexistante (1 Intercités de Nuit peu fiable), alors qu’à Lourdes c’est le cas…
Greg6 a commenté :
4 septembre 2024 - 9 h 32 min
Pourquoi fermer Pau et pas Tarbes dans ce cas, si Pau peut soutenir des liaisons à l’année sans subventions ?
L’agglo de Pau compte 3 fois plus d’habitants.
(Et comme ce sont deux régions différentes, bon courage pour aller expliquer ça à l’un ou à l’autre)
Et pourquoi ne pas repartir les rôles entre les deux comme ça se faisait avant sans problème ?