Kuwait Airways a lancé une vaste campagne de réduction des coûts, mettant fin au service d’un certain nombre d’employés, notamment des expatriés.
Cette décision intervient alors que la compagnie aérienne est aux prises avec une pression financière considérable, attribuée à des salaires gonflés et à une main-d’œuvre surdimensionnée. Les licenciements touchent principalement deux groupes : les travailleurs étrangers et les retraités. Kuwait Airways avait auparavant employé certains retraités possédant une expertise technique pour assurer la sécurité opérationnelle. Cependant, avec les nominations récentes pour combler ces postes, la décision a été prise de licencier certains de ces individus.
La compagnie aérienne a souligné que ces mesures visent à rationaliser les opérations et à soutenir des objectifs plus larges d’emploi national et de durabilité économique. En 2020, Kuwait Airways avait également licencié 1 500 travailleurs étrangers en réponse à l’impact financier important provoqué par la pandémie de COVID-19.
Xenon a commenté :
30 août 2024 - 8 h 52 min
De toutes les compagnies du golf, Kuwait Airways se classe dans les moins bonnes. Quand on sait que la plupart d’entre-elles doivent leur succès grâce aux employés expatriés, on peut s’attendre au pire pour cette dernière qui n’a jamais su tirer profit de sa position géographique privilégiée. Quant aux salaires gonflés et main d’œuvre surdimensionnée, il faut regarder vers le sommet de la hiérarchie locale…
Anna Stazzi a commenté :
30 août 2024 - 16 h 41 min
Toujours les mêmes .. les étrangers .. toujours fautifs de tous les maux.
La différence, c’est qu’à Kuwait comme ds tout le Golfe, supprimer le travail des étrangers signifie fermer boutique.
KU va donc se tirer dans le pied, ce dont elle n’avait pas besoin vu son mauvais état.
Ça laissera plus de place aux autres.
J’ai lu un truc sur le désinvestissement entre autres du UK au Koweit.
Une grosse redistribution des cartes financières s’opère.
Perdants : Chine Rouge, Afrique (comme d’hab), Golfe (sf DubaiAbuDhabi).
inex a commenté :
4 septembre 2024 - 17 h 51 min
Ce n’est pas ce qu’on appelle la préférence nationale?