Air France et Transavia France suspendent au moins jusqu’au 8 août leurs dessertes de Beyrouth

Air France ainsi que sa filiale low cost Transavia France, ont annoncé la suspension de leurs connexions avec le Liban, jusqu’au jeudi 8 août.

Les compagnies aériennes Air France et Transavia France prolongent à nouveau la suspension de leurs liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth jusqu’au jeudi 8 août inclus, en raison de la situation géopolitique au Liban, a fait savoir ce mardi 6 août Air France à l’AFP. La reprise des opérations, interrompues depuis le 29 juillet, « sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place », indique la compagnie aérienne française, précisant que cette « décision s’applique aussi à Transavia France ».

L’annonce intervient alors que de nombreux pays, à l’instar de la France, ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban.

Au sein du groupe Air-France-KLM, la consoeur néerlandaise Transavia Holland ne desservira pas le Liban pendant toute la saison estivale, selon KLM. Transavia avait précédemment décidé d’annuler tous les vols vers la capitale Beyrouth au départ de Schiphol, entre autres, jusqu’au 7 août, après l’intensification des tensions dans cette région. « Avec cette décision, nous apportons de la clarté pour les mois à venir et évitons les annulations de dernière minute », a déclaré la compagnie aérienne. Transavia évite également l’espace aérien du Liban. Transavia Holland était la seule compagnie à voler de Schiphol à Beyrouth, à raison de quatre vols par semaine avant l’interruption.

De nombreuses autres compagnies aériennes européennes ont également annulé leurs vols vers le Liban, en raison des tensions croissantes dans cette région.

Signe des tensions persistantes : cinq combattants du Hezbollah ont été tués, hier mardi, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, selon une source de sécurité libanaise. L’aviation israélienne a également survolé à basse altitude Beyrouth et franchi le mur du son, les bangs supersoniques semant la panique, peu avant un discours prévu du chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon des journalistes de l’AFP.

©Airbus