Lufthansa Group a fait état d’un bénéfice net divisé par deux au deuxième trimestre sur un an, plombé par la baisse des prix des billets et par l’impact des grèves.
Le bénéfice net s’élève à 469 millions d’euros, en baisse de 47% sur un an, dans le contexte d’une «normalisation des prix» des billets, après leur flambée post-Covid. Ces prix restent néanmoins «largement au-dessus» de leur niveau d’avant la pandémie a annoncé mercredi le groupe aérien allemand dans un communiqué. Ces résultats contrastent avec le bénéfice exceptionnel au cours de la même période en 2023, durant laquelle il avait retrouvé des couleurs après la crise sanitaire.
Au deuxième trimestre 2024, la demande a pourtant augmenté, permettant à Lufthansa Group de réalisé un chiffre d’affaire en hausse de 7%, à 10 milliards d’euros. Quelque 36 millions de passagers ont voyagé d’avril à juin dans les compagnies aériennes du groupe, qui compte Lufthansa et ses filiales Austrian Airlines, Brussels Airlines, SWISS et Eurowings (et prochainement ITA Airways). C’est légèrement plus que les 33,3 millions de passagers transportés pendant la même période en 2023.
Toutefois, les prix ont continué à baisser, tout comme au premier trimestre, en raison de l’«augmentation de la capacité (des avions) en sièges disponibles», a déclaré Carsten Spohr, le PDG de Lufthansa Group. En outre, le groupe aérien allemand a continué à souffrir des conséquences des grèves survenues au premier trimestre. Il a évalué leur impact à 100 millions d’euros au deuxième trimestre, malgré l’accord trouvé fin mars avec le syndicat du personnel au sol, qui a obtenu une augmentation moyenne des salaires de 12,5%.
Lufthansa Group a également évoqué une augmentation de 10% des dépenses opérationnelles, dues à l’augmentation du nombre de vols et à l’inflation, pour expliquer la chute de son bénéfice. En juillet, il a aussi revu à la baisse son objectif de résultat d’exploitation pour 2024, entre 1,4 et 1,8 milliard d’euros, contre environ 2,2 milliards auparavant.
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