Airbus et le gouvernement du Québec annoncent qu’ils prolongent leur partenariat et investissent conjointement 1,2 milliard de dollars US dans la Société en commandite Airbus Canada (Airbus Canada) chargée du développement de l’avion A220.
Airbus injectera jusqu’à 900 millions de dollars US et le gouvernement du Québec investira, par l’entremise d’Investissement Québec, un montant maximal de 300 millions de dollars US dans la Société en commandite Airbus Canada, et ce, en proportion de leur quote-part respective. Selon les deux partenaires, “cette contribution vise à accroître les activités du programme A220“, qui emploie 3 500 personnes à l’usine d’assemblage de Mirabel, au Québec.
Ce réinvestissement permet au gouvernement du Québec de maintenir sa quote-part de 25 % dans Airbus Canada, en plus de repousser la date de sortie de ses investissements de 2030 à 2035, afin de donner au programme A220 (ex-Cseries de l’avionneur canadien Bombardier) le temps de créer de la valeur au bénéfice des investissements déjà effectués. Airbus a aussi souscrit à certains engagements visant à maximiser les retombées économiques de ses activités au Québec d’ici 2035.
À ce jour, l’A220 a un carnet de commandes de quelque 900 avions vendus à une trentaine de clients, dont plus de 340 sont déjà en service dans le monde.
Rv2lyon a commenté :
28 juillet 2024 - 10 h 52 min
L’A220 est un excellent avion qui pour avoir volé aussi dans les Embraer est supérieur en de nombreux points.
Le gouvernement du Québec soigne à la fois son emploi local et son investissement pour avoir un retour sur investissement dans une dizaine d’années.
900 commandes alors que le programme ne décollait pas des 50 avant le rachat par Airbus, c’est impressionnant.
Nico a commenté :
28 juillet 2024 - 13 h 35 min
Avec pourtant une réput d’avion pas fiable.
Thomas E. a commenté :
28 juillet 2024 - 23 h 36 min
Ce sont les réacteurs Pratt & Whitney qui ont des problèmes de fiabilité, l’avion en lui-même a aujourd’hui résolu ses principaux défauts de qualité de fabrication.
Nico a commenté :
28 juillet 2024 - 13 h 34 min
Dommage qu’un leap n’a jamais été développé. On aurait eu moins de problème de fiabilité.
Jean a commenté :
28 juillet 2024 - 18 h 58 min
Traduction :
Le programme A220 n’est pas rentable et ne rapporte pas.
Au-delà de l’injection d’argent frais, espérons qu’Airbus fasse réellement le nécessaire pour que cet avion, réussite technique incontestable, soit enfin le digne remplaçant de l’A319.
Au risque d’ouvrir un boulevard à Embraer qui s’emparera de ce segment du marché laissé sans concurrence.