La compagnie aérienne de Nouvelle-Calédonie, en difficultés depuis les émeutes qui secouent l’archipel du Pacifique Sud depuis le 13 mai, a annoncé un plan social avec une centaine de licenciements, soit un tiers des effectifs.
Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont provoqué un arrêt brutal entre le 13 mai et le 5 juin du trafic de la compagnie domestique. Et la reprise a des soubresauts avec une sécurité toujours pas totalement assurée dans le territoire. Aujourd’hui, le volume de voyageurs serait pour l’instant inférieur de 70 % à celui enregistré avant le début des troubles. Air Calédonie, qui compte 350 salariés, assure l’essentiel des liaisons aériennes entre la Grande Terre et les autres îles de l’archipel, opère 4 ATR 72-600. Mais l’un d’eux devra être mis en location dans le plan de redressement. Entre 100 et 130 salariés devront surtout être licenciés.
Les responsables d’Air Calédonie sollicitent également une aide exceptionnelle d’urgence de la part des collectivités, actionnaires de la compagnie. « Nous avons une échéance à très court terme, où l’on risque la cessation de paiement », assure Daniel Hombou, directeur général d’Air Calédonie à la 1ere.francetvinfo. La direction compte sur une subvention de 5 millions d’euros de la part de la Nouvelle-Calédonie, l’actionnaire majoritaire. Des discussions sont également en cours avec l’Etat pour trouver d’autres soutiens financiers. La direction a échafaudé son plan social en tablant sur des perspectives de trafic stabilisées autour de 300 000 passagers en 2025, soit 35 % de moins que celles prévues en 2024.
À moyen terme, la compagnie souhaite continuer à travailler avec Aircalin, avec qui elle a déjà des accords de partage de codes. « D’un point de vue commercial, on travaille encore sur des rapprochements opérationnels beaucoup plus importants », explique le directeur général de la compagnie, qui n’omet pas une fusion des deux compagnies aériennes locales, « si l’actionnaire le décide ». Aucune fermeture de ligne n’est envisagée, mais les responsables de la compagnie souhaitent développer à termes les rotations vers Port-Vila, au Vanuatu.
De son côté, Aircalin a redimensionné ses opérations pour elle aussi assurer sa pérennité dans un contexte de troubles qui a nui grandement à son équilibre financier préexistant. Son plan de mesures à court terme s’appuie sur deux autres axes outre le redimensionnement du réseau : la maîtrise de la trésorerie et le maintien des effectifs grâce à la mise en place du chômage partiel pour une partie des salariés.
Les deux compagnies Aircalin et Air Calédonie sont basées respectivement à l’aéroport de Nouméa-La Tontouta et à Nouméa-Magenta, séparés d’une cinquantaine de kilomètres.
Pas si Cool !! a commenté :
18 juillet 2024 - 12 h 17 min
Cette contestation politique aura mis à mal pas mal d’entreprises sur cette ile.
Dommage, d’avoir fait autant souffrir leurs propres ressources et leurs propres économies.
Résultat: Augmentation des chômeurs, des
C’est un peu comme s’ils détruisaient leur propre jouet ..
HL1.. a commenté :
18 juillet 2024 - 14 h 05 min
Oui MAIS ils ont la chance (unique au monde) d’être face à un pays qui dépense sans compter et qui est prêt à ramper toujours plus bas – pour des avantages qui restent toujours à nous démontrer ..
Donc on va subventionner encore et encore.
Tout autre pays normalement gouverné leur aurait donné une TOTALE indépendance depuis plus de 20 ans.
continuité territoriale a commenté :
18 juillet 2024 - 16 h 44 min
Nous pourriez-vous citer un pays qui a abandonné une partie de son territoire ces 20 dernières années ? Nous vous accordons même ces 50 dernières années ?
Êtes-vous convancu que le maintien de la nouvelle calédonie est par générosité ? Savez-vous qu’à la moindre indépendance de cette terre, des options sont déjà en place pour y faire main basse ?
Cette terre qui fut le fournisseur de Nickel voit baisser son activité car ce matériaux n’est plus le métal de choix dans l’idustrie qu’il fut un temps. Il n’en demeure pas moins que l’activité minière y existe toujours.
Apprenez que les DOM/TOM sont des prétextes de présence militaire donc il revient aux décisionnaires d’amander cette présence d’abord et suivront les conséquences car ces territoires ont un coût et tant que ces territoires ne seront que des colonies car la continuité territoriale n’y est pas égale à la métropole alors nous lirons de visions comme la vôtre sans se demander si les valeurs républicaines sont appliquées partout sur le territoire national.
Victor 55 a commenté :
18 juillet 2024 - 17 h 28 min
Si la France a tant de mal à laisser l’indépendance à ses enfants d’outre-mer c’est qu’il y’a une raison?? Au point même de faire rentrer sous son giron une île qui était indépendante (Mayotte) sous couvert de référendum local (et non nationale) sous obéré Sarkozy.
Certainement les mahorais ont vu un grand intérêt, mais la France aussi non ??
FL360 a commenté :
19 juillet 2024 - 16 h 30 min
Concernant l’avenir de Mayotte, il est évident qu’il revenait au Mahorais de s’exprimer par référendum, et non aux habitants de Seine-Saint-Denis ou de Corrèze.
En avril 1976, avec une participation de plus de 80 %, les Mahorais ont choisi la France à une écrasante majorité de plus de 97 % ! Cela met fin à toute discussion !
Peu avant, en juillet 1975, les Comoriens ont choisi leur indépendance. Et qu’en font-ils ? Ils envahissent Mayotte, au point que ce territoire français est devenu invivable, aux dépens des seuls Mahorais.
Le premier devoir de la France est de protéger sa population Mahoraise, tout le reste n’est qu’allégations fumantes à l’odeur nauséabonde LFI-NFP.
G.G. d'Astorg a commenté :
19 juillet 2024 - 22 h 14 min
Mais l’article ne dit rien d’autre ! Les corses doivent pouvoir choisir s’ils veulent rester ou non français. Ils peuvent très bien vouloir le rattachement avec l’Italie. D’ailleurs certains insulaires réclament la construction d’un pont reliant la Corse à la Sardaigne. Ce pourrait être un pont basculant ainsi les navires d’un certain gabarit pourraient passer. Les plus gros devront contourner les deux îles. Mais on a rien sans rien. Là je vous rejoins.
Nom a commenté :
18 juillet 2024 - 19 h 55 min
Je pense qu’il faut laisser le choix aux néo-calédoniens de rester français ou devenir chinois ….
FL360 a commenté :
19 juillet 2024 - 16 h 32 min
Ou Azerbaïdjanais !