Vinci Airports, filiale de Vinci Concessions, a annoncé avoir finalisé l’acquisition de la majorité du capital (50,01 %) de l’aéroport d’Édimbourg pour un montant de 1,5 milliard d’euros (1,27 milliard de livres sterling).
Vinci agit aux côtés de Global Infrastructure Partners (GIP), gérant le solde de 49,99 %, selon un schéma de partenariat comparable à celui de l’aéroport de Londres Gatwick. GIP avait acquis l’aéroport en 2012.
L’aéroport d’Édimbourg est une infrastructure de premier plan : premier aéroport d’Écosse et 6e aéroport du Royaume-Uni par son trafic qui a retrouvé son niveau pré-Covid. Son potentiel de croissance est notamment tiré par le développement des segments long-courriers. L’aéroport d’Édimbourg a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 272 millions de livres sterling, pour une marge d’EBITDA de 65 %. Il sera consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe.
Après Belfast International et Londres Gatwick, VINCI Airports détient désormais trois aéroports au Royaume-Uni en pleine propriété (freehold).
VINCI Airports mobilisera ses savoir-faire en matière de gestion de plateformes aéroportuaires pour développer le potentiel de l’aéroport d’Édimbourg – tant aéronautique qu’extra-aéronautique (commercial notamment) – à travers l’ouverture de nouvelles liaisons et la réalisation d’investissements additionnels. VINCI Airports déploiera également son expertise environnementale pour améliorer les indicateurs RSE déjà remarquables de la plateforme. « L’aéroport d’Édimbourg dispose d’une équipe de direction remarquable et très expérimentée, que VINCI Airports est heureux d’accueillir dans son réseau international », conclut son communiqué.L’aéroport d’Édimbourg a accueilli 14,4 millions de passagers en 2023 (soit une augmentation de 22,2 % par rapport à l’année précédente) et, en avril 2024, il dessert 150 destinations dans 38 pays. Parmi ses plus grands opérateurs en nombre de passagers figurent easyJet, Ryanair, British Airways et Jet2.
Bencello a commenté :
27 juin 2024 - 11 h 29 min
A suivre dans quelques mois la (traditionnelle) complainte de Ryanair face à un investisseur privé qui sait compter et qui ne brade pas ses redevances aéroportuaires…
Cette petite musique s’est fait entendre à Lisbonne, Belfast, Budapest…
Le pire étant que Vinci, qui gère 30 aéroports en Europe, n’a aucune animosité envers Ryanair, mais sait très bien gérer le rapport de forces et la rentabilité de chaque ligne.
Le “bien pour la collectivité” et les emplois induits n’entre pas en considération pour un gestionnaire privé
marge d’EBITDA de 65 %. a commenté :
27 juin 2024 - 16 h 21 min
marge d’EBITDA de 65 % de 272 millions : les affaires sont bonnes.