La compagnie KLM a proposé au gouvernement néerlandais un ensemble de mesures permettant de réduire les nuisances sonores sur son hub d’Amsterdam, sans avoir d’impact majeur sur son activité, et sur l’économie du pays.
KLM Royal Dutch Airlines a soumis le 21 juin sa vision sur l’ensemble de mesures récemment modifiées du ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau. Dans sa vision, KLM expose les possibilités d’atteindre des objectifs communs en matière de réduction du bruit sans nuire à la position économique des Pays-Bas et à ses liens avec le monde extérieur.
« Depuis plus de 100 ans, KLM maintient les Pays-Bas bien connectés au monde. Cependant, les vols ont un impact sur les résidents locaux autour de Schiphol et KLM a la responsabilité de réduire l’impact sonore. KLM a évalué les mesures supplémentaires visant à réduire l’impact sonore pour les résidents locaux. Nous apprécions que le ministère ait adopté un certain nombre de mesures du plan à l’échelle de l’industrie intitulé « Plus propre, plus silencieux, plus économe en carburant ». Dans le même temps, il existe encore des différences considérables. (…)
Le plan sectoriel largement soutenu garantit que les objectifs de réduction du bruit du ministère sont pleinement atteints grâce au renouvellement de la flotte, à des procédures opérationnelles plus intelligentes et au déploiement optimisé de nos avions les plus silencieux la nuit.
Bien entendu, nous sommes disponibles pour clarifier davantage notre vision pour le ministère et les autres parties prenantes. Nous pensons que c’est le meilleur moyen d’élaborer un ensemble équilibré et efficace de mesures visant à réduire l’impact sonore, tout en garantissant le maintien d’excellentes connexions internationales qui sont si cruciales pour les Pays-Bas, les entreprises et les citoyens en général », a commenté Barry ter Voert, CXO et vice-président directeur du développement commercial.
Sur la base des calculs effectués par le Centre aérospatial royal des Pays-Bas, KLM a identifié six domaines d’amélioration majeurs qui nécessitent une consultation supplémentaire dans le cadre de l’approche équilibrée pour les plans du ministère. Ces ajustements « évitent le besoin de restrictions de capacité et de réduction de l’utilisation secondaire des pistes ». Les calculs du NLR évaluant les plans du ministère confirment que le plan de KLM va « au-delà de l’objectif de réduction du bruit du gouvernement », affirme KLM.
Après moult tergiversations, le ministre néerlandais de l’Infrastructure, Mark Harbers, a finalement proposé entre 460 000 et 470 000 décollages et atterrissages par an, les vols de nuit passant de 32 000 à 27 000. En outre, les avions les plus bruyants, dont le Boeing 747, seraient interdits de vol de nuit (entre 23 h et 7h du matin), ce qui porterait un coup dur aux compagnies aériennes cargo qui ont tendance à faire voler le quadriréacteur sur des segments de nuit.
Pour rappel, Schiphol a accepté d’augmenter les coûts d’utilisation d’avions bruyants dans le but d’encourager les compagnies à opter pour des avions plus silencieux.
La prochaine étape consiste pour le ministère néerlandais à évaluer les mesures de KLM afin de les réviser éventuellement. KLM se dit « déterminée à parvenir à un ensemble de mesures équilibrées et efficaces pour réduire l’impact du bruit ». « Dans le même temps, il est crucial pour les Pays-Bas, leurs entreprises et leurs citoyens de maintenir de bonnes relations avec le reste du monde », souligne la compagnie
©KLM
gravlax a commenté :
24 juin 2024 - 9 h 29 min
Comme dans la majorité des cas, on construit un aéroport au milieu des champs et loin de tout, et les habitants arrivent et colonisent les alentours…. après s’être installés dans leur pavillon en bout de pistes et; généralement; vivre directement de l’activité de l’aéroport en y étant employés, ils vont se plaindre du bruit… cherchez l’erreur!
Tilo a commenté :
24 juin 2024 - 16 h 55 min
C’est la faute des gouvernements ils n’ont qu’à interdire la construction de maisons ou d’immeuble trop près des aéroports mais parfois ça dépend des endroits, certaines villes rustique existait bien avant que l’aéroport est étais construit.
Nom a commenté :
24 juin 2024 - 17 h 05 min
certaines villes rustiques existaient bien avant que l’aéroport ait été construit .
inex a commenté :
24 juin 2024 - 17 h 32 min
Dans 99% des cas, il s’agit de nouvelles plates-formes construites, justement, loin des villes dans des endroits totalement desertés. Ce sont les habitants qui suivent sciemment les plates-formes pour être localisés prêts de leur lieu de travail… Ironie du sort, en voulant limiter le trafic, ils vont limiter les emplois qui leur permettent de vivre.
Roissy fait vivre directement et indirectement, grâce aux emplois créés plus de 300.000 personnes…. le jour où on “tuera” le transport aérien (si tant est que cela arrive un jour), les riverains iront pleurer en allant pointer à France Emploi…
Personne n’a jamais obligé les riverains de l’aéroport à aller habiter à Epiais les Louvres, Damartin en Goelle, et toutes les autres villes ou bourgs aux alentours de l’aéroport…. Pas plus que ceux qui achètent sciement plus loin, dans l’axe de couloirs aériens…
Tout cela est ridicule et tellement puérile. Ils veulent l’emploi sans en avoir les inconvénients…
NT a commenté :
24 juin 2024 - 18 h 23 min
Dans le cas d’AMS, il suffit de se balader en ville pour voir à quel point les nuissances sont vraiment énormes, selon les configurations du jour des avions survolent le centre-ville à 2000 pieds… Donc non votre argument n’est valable que partiellement
inex a commenté :
25 juin 2024 - 10 h 54 min
Très simple… Si les habitants ne souhaitent pas de nuisances, on ferme Schiphol et la vie économique du pays s’effondre.
On verra alors ce qui dérangera le plus les habitants… les nuisances sonores ponctuelles en fonction de la météo, ou le chômage et la ruine de l’économie?
Le choix va être vite fait!
Ceux qui ne souhaitent aucune nuisance de tout genre, peuvent toujours aller se réfugier dans le Larzac et élever des brebis… On ne peut pas avoir, dans notre société, les avantages de la croissance (création de richesses, d’emplois…) sans en supporter les inconvénients.
Que tous ceux qui sont favorables à l’illusoire décroissance aillent planter des choux à la campagne, et fasse une croix sur tout ce qu’apporte la croissance économique. Ils se soigneront bien sur avec des herbes, s’habilleront avec des peaux de feuilles de palmiers, et marcheront pieds-nus… car les hopitaux et les ambulances sont sources de nuisances, nos habits en provenances d’Asie engendrent pollution et transports bruyants, on en passe et des “meilleurs”.