Un homme de Seattle a été condamné à huit mois de prison pour avoir peloté une adolescente de 16 ans sur un vol Paris-État de Washington en 2022, ont annoncé mardi les procureurs fédéraux.
Milan Edward Jurkovic, 36 ans, a été reconnu coupable en décembre de contacts sexuels abusifs après un procès de trois jours devant jury, a déclaré le bureau du procureur américain du district ouest de Washington dans un communiqué. Jurkovic plaidait non coupable. Lors de l’audience de détermination de la peine, le juge de district américain Robert S. Lasnik a déclaré que l’agression « n’aurait pas dû avoir lieu », ont déclaré les procureurs. « Le vol de retour aurait dû être rien de moins que la fin d’un joyeux voyage et au contraire, elle est victime d’un acte criminel », a déclaré Lasnik à propos de la jeune fille.
Jurkovic a agressé la jeune fille le 3 juillet 2022, sur un vol Air France reliant Paris CDG à Seattle. L’adolescente voyageait avec un groupe scolaire, a déclaré la procureure américaine Tessa M. Gorman dans le communiqué. « Coincés dans une cabine d’avion, ces agressions sont particulièrement traumatisantes pour les jeunes vulnérables qui font confiance aux adultes qui les entourent pour se comporter de manière appropriée », a déclaré Gorman. « Dans cette affaire, l’accusé a peloté une adolescente voyageant avec un groupe scolaire. Elle a courageusement pris la parole. Comme je l’ai souligné il y a un an, nous appliquons une politique de tolérance zéro à l’égard de ces agressions sexuelles en avion. Les prédateurs seront poursuivis. »
La victime adolescente, qui était assise à côté de Jurkovic pendant des heures dans le vol, se trouvait avec un groupe scolaire de l’ouest de Washington revenant d’un voyage scolaire à l’étranger, ont indiqué les procureurs. Après environ trois heures de vol, Jurkovic a mis la main sous une couverture et a commencé à peloter la cuisse de la victime. « La victime était choquée et figée par la peur », ont indiqué les procureurs. Jurkovic a continué à lui frotter la cuisse pendant « une période prolongée » et a touché l’intérieur de sa cuisse.
La jeune fille a demandé l’aide d’un camarade de classe puis de son tuteur. Il a échangé sa place avec elle pour le reste du vol. La police du « port de Seattle » a interrogé la jeune fille après que le vol a atterri à l’aéroport international de Seattle-Tacoma, ont indiqué les procureurs. Par la suite, Jurkovic a raconté des histoires incohérentes à différentes personnes, ont indiqué les procureurs. « Il a dit à l’escorte qu’il s’était frotté la jambe en raison d’une mauvaise circulation, suggérant qu’il avait touché la victime par inadvertance ». Il a ensuite déclaré à la police qu’il n’avait blessé personne et a déclaré qu’il avait une démangeaison à la jambe, ont indiqué les procureurs. A la fois, le FBI et la “police portuaire de Seattle” ont enquêté.
Bencello a commenté :
14 juin 2024 - 9 h 15 min
Si maintenant il faut afficher partout qu’il n’est pas autorisé de peloter la première cuisse qui passe à proximité…
La peine est sévère, mais si elle pouvait servir d’exemple…
PS: L’article sent la traduction automatique, avec son lot “d’approximations”, dommage.
FL360 a commenté :
14 juin 2024 - 10 h 45 min
La peine sévère ? ? ?
Compte tenu du choc psychologique subi par la jeune fille, et de ses éventuelles séquelles, je trouve au contraire la peine scandaleusement légère !
Caravelle a commenté :
17 juin 2024 - 10 h 19 min
Si 8 mois de prison c’est pas sévère pour vous ?!
Vous auriez voulu quoi, qu’on le décapite ?
Quand on voit en France le laxisme de la justice dans beaucoup de cas et plus graves que ça….
Félix Maltchinski a commenté :
14 juin 2024 - 14 h 48 min
Cet homme n’a pas sa place dans une prison américaine puisqu’il a commis un crime dans un avion immatriculé en France et pas aux États-Unis.
Jean Voruz a commenté :
15 juin 2024 - 9 h 01 min
La territorialité des lois n’a rien à voir avec l’immatriculation de l’aéronef. C’est bien la juridiction de la première escale qui est compétente.
Nom a commenté :
17 juin 2024 - 11 h 53 min
surtout la nationalité de la victime