Le PDG sortant du Groupe ADP (Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a affirmé qu’il ne souhaitait pas rester en poste au-delà du 31 décembre «au plus tard», invoquant «l’intérêt social» du gestionnaire des aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, ainsi qu’une vingtaine de plateformes dans le monde.
Face aux actionnaires réunis en assemblée générale à Paris mardi, Augustin de Romanet, 63 ans, a rappelé que les services du Premier ministre avaient annoncé le 20 mars qu’il serait maintenu dans ses fonctions jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris «afin de garantir (leur) bonne organisation», mais pas renouvelé au-delà. Augustin de Romanet dirige depuis 2012 le Groupe ADP, détenu par l’Etat français à hauteur de 50,6%. Il s’était auparavant dit «disponible» pour un troisième mandat, mais l’Etat a décidé autrement.
«J’ai pris acte de ce que je recevais une invitation de poursuivre ma mission au-delà des Jeux olympiques et ensuite que j’étais invité à partir», a résumé Augustin de Romanet. «Guidé par l’intérêt social de votre société, j’ai réfléchi trois minutes et constaté qu’il était de l’intérêt social de la société qu’effectivement je demeure au combat avec les équipes» pendant les épreuves sportives, a-t-il ajouté. Mais il est également dans l’intérêt du Groupe ADP que «cette période (d’intérim) ne s’éternise pas», a-t-il encore affirmé. Et de préciser : «Au plus tard le 31 décembre, je serai à la tâche, mais je n’envisage pas d’aller au-delà car je crois que ce serait nuisible à l’intérêt social de la société».
«Je souhaite encourager et faciliter l’arrivée d’un successeur» dont la proposition du nom revient au Président de la République, a-t-il commenté. Pressé de commenter les raisons qui à son sens ont pu conduire le gouvernement à refuser son renouvellement, Augustin de Romanet a refusé de s’étendre.
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