Fermé depuis le 14 mai suite à des scènes d’insurrection sur l’archipel de Nouvelle-Calédonie, l’aéroport de La Tontouta de Nouméa restera fermé encore jusqu’à samedi matin 25 mai.
L’aéroport international de Nouméa reste fermé aux vols commerciaux jusqu’à samedi 09h heure locale (minuit en France métropolitaine), a indiqué mardi à l’AFP Charles Roger, directeur de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie, gestionnaire de la plateforme. En raison des blocages et violences qui secouent le territoire français du Pacifique sud depuis une semaine, l’aéroport de La Tontouta est fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai. Il semblait hier que malgré l’objectif principal de dégager la route reliant Nouméa à l’aéroport international, l’axe restait parfois encombré par des carcasses de voitures et autres objets récupérés capables de constituer des barricades, ou de les reconstituer.
Malgré tout, la situtation s’améliore. L’aéroport a été réouvert pour les vols charter de rapatriement alors que l’Australie et la Nouvelle-Zélande notamment, essaient depuis plusieurs jours de rapatrier leurs centaines de ressortissants bloqués. Elles ont annoncé mardi matin l’envoi de plusieurs vols pour les évacuer.
Preuve de l’inquiétude après cette flambée de violence, et après avoir convoqué un conseil de sécurité sur le sujet, le président Emmanuel Macron, accompagné de plusieurs ministres dont le celui de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est parti hier soir pour Nouméa. Ils doivent arriver sur place jeudi matin.
Depuis le 14 mai, l’archipel français du Pacifique est en proie à des troubles liés à un projet de réforme de la Constitution – contesté par les indépendantistes kanaks – visant à élargir aux personnes résidant depuis dix ans dans l’archipel le corps électoral, qui est resté figé depuis l’accord de Nouméa de 1998. Les violences, qui ont fait six morts jusqu’à présent, se sont manifestées par des incendies d’entreprises et de voitures, des pillages de magasins et des barrages routiers qui perturbent les transports.
FL360 a commenté :
22 mai 2024 - 15 h 06 min
Pas de vols commerciaux, mais des vols militaires, notamment des armées australienne et néo-zélandaise.
Car en effet, la France n’ayant pas même été capable de rapatrier les touristes étrangers chez eux, ce sont donc leurs armées de l’air respectives qui sont venues les exfiltrer !
Et la France se croit capable d’organiser des JO ? ? ?
Grinch' a commenté :
22 mai 2024 - 20 h 00 min
Pour que les autorités françaises puissent rapatrier les touristes étrangers chez eux, encore faudrait-il qu’elles aient connaissance de qui est où et de qui veut faire quoi.
Les touristes étrangers se signalent dans les ambassades ou consulats de leurs propres pays, et je doute qu’il y ait un système d’échange de ces informations entre ambassades/consulats étrangers et autorités du pays d’accueil.
Par ailleurs, je pense que les armées australiennes et néozélandaises ont organisé ces rapatriements dès que l’aérodrome a été accessible, aussi bien pour les avions que pour les passagers. Donc si rien n’a été fait plus tôt, ce n’est peut-être pas par incompétence des autorités françaises mais plutôt parce que rien ne pouvait être organisé plus tôt ! La critique est toujours facile quand on est loin…