Entre janvier et mars, le groupe allemand TUI, numéro un mondial du tourisme, a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 16% sur un an, atteignant un «record» de 3,6 milliards d’euros, porté par un secteur touristique qui n’en finit pas de croître depuis la fin de la crise sanitaire.
Le voyagiste allemand, qui offre une gamme de voyages, hôtels, vols charters et croisières dans le monde et dispose d’une flotte d’avions via ses filiales aériennes, a accueilli 2,8 millions de clients au cours du deuxième trimestre de son exercice fiscal décalé, soit 400 000 de plus que l’an dernier à la même période. «Les voyages sont très populaires et nous observons des tendances qui renforcent cette popularité», a commenté son PDG, Sebastian Ebel.
Sa perte d’exploitation traditionnelle en cette période de l’année en raison d’une activité touristique plus faible et de dépenses importantes a été réduite de 54 millions d’euros, à 189 millions, a indiqué TUI dans son communiqué. Sa perte nette, elle aussi liée à la période de basse saison, a chuté de 364,3 à 294,2 millions d’euros. TUI a en conséquence confirmé ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice en cours, avec une croissance de 10% du chiffre d’affaires et de 25% du bénéfice d’exploitation. Pour l’été 2024, le groupe profite en effet déjà d’une hausse de 5% de ses réservations et de 4% de ses prix, alors que ses programmes sont déjà vendus à près de 60%.
Cependant, le numéro un mondial du tourisme reconnaît «surveiller attentivement» les «tensions géopolitiques, particulièrement au Moyen-Orient et dans la Péninsule arabique». «Si la situation ou les demandes des clients changent, le modèle d’activité du groupe permet de basculer nos capacités de l’est à l’ouest de la Méditerranée», fait-il savoir.
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