Un vol de British Airways évite une quasi-collision avec un drone à 10 000 pieds

Un vol de British Airways se serait approché à moins de 1,50 mètre d’un drone, évitant ainsi de peu une éventuelle catastrophe. L’Airbus A321 volait d’Athènes à Londres Heathrow en janvier lorsqu’il a rencontré le drone dans le ciel du Kent, au Royaume-Uni.

L’avion transportait environ 180 passagers alors qu’il volait à 400 km/h en direction de Londres Heathrow lorsque les pilotes ont pris conscience d’un objet volant à proximité. Un pilote a déclaré avoir aperçu l’objet sur le côté droit et l’a décrit comme « extrêmement proche ». Le rapport d’enquête de sécurité du NATS ajoute : « Ils ont pris conscience d’un objet légèrement à droite du nez, au même niveau », qui était à distance de rapprochement avec l’avion. “Il était petit mais avait la forme distinctive d’un drone”. Le quasi-accident s’est produit à une altitude d’environ 9 500 pieds alors que le vol de British Airways entrait dans un circuit d’attente avant son approche finale de l’aéroport de Londres Heathrow (LHR).

Le UK Airprox Board, qui évalue les quasi-accidents aériens, a classé les quasi-accidents comme un incident de catégorie A, ce qui signifie qu’il y avait un risque sérieux de collision.  « Nous prenons ces questions extrêmement au sérieux et nos pilotes signalent les incidents afin que les autorités puissent enquêter et prendre les mesures appropriées », a commenté un porte-parole de BA a commenté.

La hauteur légale pour piloter un drone au Royaume-Uni n’est que de 400 pieds et les dangers qu’ils représentent pour le vol suscitent des inquiétudes croissantes. Il reste à noter qu’un logiciel de drone peut être piraté, ce qui permet des altitudes bien plus élevées, comme ce quasi-accident, qui s’est produit à plus de 24 fois la limite légale, s’approchant à seulement 5 pieds au-dessus de l’aile de l’Airbus A321 et à 30 pieds du cockpit. On ne sait pas si l’opérateur du drone a été retrouvé, mais une personne peut être condamnée à une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour avoir mis en danger un avion.

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