Le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM), qui réclame des salaires plus élevés et de meilleures conditions pour les employés de l’usine Airbus de Mirabel, au Québec au Canada, a déclaré au début du mois qu’il commencerait des moyens de pression qui ralentiraient la production de l’Airbus A220.
Un ralentissement déjà confirmé par la division canadienne d’Airbus dans un communiqué envoyé cette semaine à l’agence Reuters : “Malgré un certain ralentissement de la productivité ressenti récemment, nous maintenons notre objectif global de montée en cadence de 14 avions par mois en 2026. Nous avons pris des mesures pour retrouver de l’efficacité“.
“Récemment, certains employés ont fait valoir leur point de vue et nous les avons entendus“, a ajouté la division canadienne d’Airbus dans son communiqué. “Nous restons déterminés à concilier les intérêts de nos employés avec les impératifs économiques de l’A220“.
À Montréal, le syndidat IAM a indiqué que les négociations se poursuivaient, sans donner plus de détails. Airbus et les négociateurs syndicaux ne sont pas parvenus à un accord négocié cette semaine à l’issue de discussions intensives, mais une deuxième offre de l’avionneur européen sera examinée par les quelque 1 300 travailleurs le 7 avril.
Airbus tente d’augmenter la production de son plus petit avion de ligne, l’A220 (ex-Bombardier CSeries), à 14 avions par mois en 2026, répartis entre une usine à Mirabel, et une usine à Mobile, en Alabama aux Etats-Unis. En décembre 2022, la dernière cadence rendue publique était de six avions par mois.
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