Lors des réunions entre l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Brésil et l’Administration nationale de l’aviation civile (ANAC) d’Argentine, tenues les 6 et 7 mars, un protocole d’accord (MoU) pour une politique de ciel ouvert a été signé.
Ce protocole d’accord s’oriente considérablement vers une politique de ciel ouvert entre les deux nations. Il supprime effectivement le plafond du nombre de vols hebdomadaires de passagers entre les deux pays et libéralise les opérations aériennes de fret. Avec la signature de l’accord, les compagnies aériennes brésiliennes et argentines pourront déterminer librement le nombre de vols passagers qu’elles entendent proposer entre les deux pays. Jusqu’alors, les compagnies des deux côtés se limitaient à proposer ensemble un nombre maximum de 170 vols hebdomadaires, selon la réglementation de chaque pays.
Selon l’ANAC, la mesure donnera aux compagnies aériennes plus de flexibilité pour planifier leurs opérations, ce qui pourrait conduire à une augmentation de l’offre de services et à une concurrence accrue sur les routes reliant le Brésil et l’Argentine. Le mémorandum étend également l’autorisation des opérations de services de fret, permettant aux compagnies aériennes des deux pays de transporter du fret international sans exiger que l’opération commence ou se termine dans le pays d’origine de la compagnie (droits de septième liberté).
Récemment, outre l’accord avec l’Argentine, le Brésil a négocié des droits similaires pour les marchandises dans la région avec le Chili, le Costa Rica, Cuba, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine, l’Uruguay et le Venezuela. L’accord reconnaît également la nécessité de renégocier l’accord sur les services aériens bilatéraux, de consolider les progrès réalisés et d’actualiser le cadre juridique bilatéral dans le secteur, actuellement régi par un accord signé en 1948.
Cet accord témoigne des efforts de collaboration du ministère des Affaires étrangères (MRE), du ministère des Ports et Aéroports (MPor) et de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Brésil. Il promet d’améliorer la connectivité, d’augmenter le tourisme et de stimuler la croissance économique entre deux des plus grandes économies d’Amérique du Sud. Les statistiques soulignent l’importance de la route aérienne Brésil-Argentine comme l’une des plus fréquentées de la région. Avant la pandémie, en 2019, plus de 2 millions de passagers ont volé entre les deux pays, soulignant les liens économiques et culturels vitaux que la nouvelle politique de ciel ouvert cherche à renforcer. Avec la suppression des restrictions de vol, ce chiffre devrait augmenter considérablement, donnant un coup de pouce indispensable aux secteurs du voyage et du tourisme des deux pays.
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