International Airlines Group (IAG) devrait publier la semaine prochaine des résultats financiers phénoménaux pour 2023, avec un bénéfice d’exploitation annuel record de 3,5 milliards d’euros, après avoir profité du boom post-pandémique de la demande de voyages l’année dernière.
Malgré les nuages d’une récession britannique qui menace et les turbulences des incertitudes mondiales, IAG devrait révéler des résultats financiers qui non seulement défieront les attentes, mais établiront une nouvelle référence en matière de réussite dans le secteur. Les ventes totales devraient également atteindre des niveaux historiques de 29,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 27 % sur un an. La demande de vols a grimpé en flèche en 2023, alors que les consommateurs du monde entier ont recommencé à voyager suite à la suppression des restrictions de voyage imposées par la Covid. Les analystes prévoient un bénéfice d’exploitation d’environ 3,5 milliards d’euros, un chiffre qui éclipserait le précédent sommet du groupe en 2018.
Malgré la récente récession au Royaume-Uni, qui a suscité l’inquiétude quant à une baisse potentielle de la demande de vacances, le groupe a démontré une capacité sans précédent à attirer des passagers vers ses itinéraires clés et ses destinations de vacances convoitées. The Independent souligne cette réussite, soulignant l’importance du succès d’IAG dans un paysage mondial difficile.
Mais malgré une série de résultats records, les actions de la société mère British Airways, qui possède également Iberia, Aer Lingus et Vueling, ont chuté d’environ 10 % au cours des 12 derniers mois. Les investisseurs craignent qu’IAG ne perde face aux compagnies aériennes à bas prix et court-courriers telles qu’Easyjet, Ryanair et Wizz Air. Ces inquiétudes s’ajoutent à l’incertitude géopolitique au Moyen-Orient et en Ukraine, ainsi qu’à la glissade progressive du Royaume-Uni dans la récession.
Les investisseurs surveilleront également de près les dettes d’IAG. Le groupe a continué à réduire son endettement, obtenant une révision à la hausse de la part de S&P à la fin de l’année dernière. « À la fin du troisième trimestre 2023, la dette nette s’élevait à 8,0 milliards d’euros et la société du FTSE 100 avait remboursé le prêt britannique de 2 milliards de livres sterling pour l’exportation (UKEF) de 2020 trois ans plus tôt. Cela pourrait éventuellement ouvrir la voie à un retour sur la liste des dividendes en 2024, après quatre ans d’absence », ont déclaré les analystes d’AJ Bell.
Aucun commentaire !