Le monocouloir chinois C919 fabriqué par Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC) a effectué hier son premier voyage à l’étranger, en effectuant un survol au salon aéronautique de Singapour.
Selon la chaîne chinoise CCTV, citant la compagnie aérienne chinoise de lancement China Eastern Airlines, au total cinq appareils C919 seront présentés au salon aéronautique de Singapour, qui se tiendra cette semaine du 20 au 25 février dans la cité-Etat. Il s’agit de faire une “apparence de groupe” pour la première présentation à l’étranger du fleuron de l’aviation chinoise, destiné à concurrencer les monocouloirs Airbus A320neo et Boeing 737 MAX.
L’avionneur chinois COMAC a indiqué qu’il s’efforcerait cette année de faire progresser le C919 et son empreinte carbone au niveau national et international. L’avion n’est certifié qu’en Chine et le premier des quatre C919 a commencé à voler avec China Eastern Airlines l’année dernière. L’autorité aéronautique chinoise a déclaré le mois dernier qu’elle poursuivrait cette année la certification du C919 par l’Agence de sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA), un processus qui a débuté en 2018.
Alors qu’Airbus et Boeing peinent à augmenter leur production et à répondre à la demande de nouveaux avions, et que Boeing est confronté à une série de crises, l’industrie aéronautique observe comment COMAC se positionne en tant qu’alternative viable. Le C919 peut accueillir jusqu’à 168 sièges et a une autonomie de croisière de 4 075 kilomètres à 5 555 kilomètres.
A ce jour, COMAC a livré (seulement) quatre avions à China Eastern Airlines. En novembre dernier, Comac a dévoilé des variantes allongées et raccourcies de son avion à fuselage étroit C919, qui, selon l’avionneur chinois, visent à répondre aux diverses exigences opérationnelles en Chine et dans ses environs. Dans le passé, le programme C919 a progressé lentement. Pour un programme lancé en 2008, la production a commencé en décembre 2011, le premier prototype étant déployé en novembre 2015. Il a effectué son vol inaugural le 5 mai 2017. Le premier avion a été livré à China Eastern Airlines en décembre 2022 pour un premier vol commercial en mai 2023. L’avion vole désormais régulièrement entre Shanghai et Chengdu et Shanghai et Pékin.
Hier, deux avionneurs -Airbus avec un A350-1000 et COMAC avec des C919 et ARJ21- ont fait voler leurs appareils au large de la côte de Singapour, lors de l’avant-première du plus grand salon aéronautique en Asie. Par contre, Boeing ne présentera pas d’avion commercial cette année au salon de Singapour.
Bencello a commenté :
19 février 2024 - 8 h 57 min
Et moi qui croyait que le premier vol “à l’étranger” avait eu lieu il y a quelques semaines à Hong-Kong.
La géographie chinoise du PCC est décidément compliquée.
Pas d’annexion de Singapour dans les cartons ? (on ne sait jamais).
J’ose espérer, que chez COMAC, on a déjà quelques (petites) annonces dans les cartons….
Kicker a commenté :
19 février 2024 - 11 h 57 min
Le 1er vol de A320 est tombé à Habsheim, territoire allemand, annexé par la France, non?
Le toulousain a commenté :
19 février 2024 - 12 h 24 min
Eh ben quel ramassis de conneries….
Pejee a commenté :
19 février 2024 - 17 h 34 min
Touriste !
Pierre a commenté :
19 février 2024 - 9 h 47 min
A suivre avec interet ce Comac ….
Pour les années à venir si la Chine réussit dans l’aviation comme dans l’automobile…nous aurons le quatrième gros constructeurs !
Un avenir à suivre de près….
Kicker a commenté :
19 février 2024 - 11 h 52 min
La disparition d’Alcatel était à cause de la montée de Huawei.
Il faut savoir que la Chine est en train de tester leur moteur de détonation, un pas en avance des usa.
Oups! a commenté :
19 février 2024 - 14 h 34 min
ou la!
il n’y a pas que des trolls russes ici!
Greg6 a commenté :
19 février 2024 - 18 h 23 min
Comme si les américains ne travaillaient pas eux aussi sur les “moteurs à détonation rotative” (pour améliorer votre français).
Aerojet Rocketdyne bosse dessus.
Sinon, au niveau des “moteurs à ondes de détonation pulsées”, au principe similaire, ils en ont fait fonctionner un sur un petit avion civil il y a des années.
Vous racontez n’importe quoi comme d’habitude. Le PCC se porte bien sinon ?
Momoderabat a commenté :
19 février 2024 - 10 h 09 min
Le grand dragon va bientôt prendre son envol……
rene a commenté :
19 février 2024 - 11 h 20 min
et terrasser le boing…
Lchris a commenté :
19 février 2024 - 12 h 51 min
J’attends avec impatience le gros porteur prévu de Comac le C929, un avion qui devait déjà être construit avant 2020 et qui devait effectuer un premier vol l’année dernière, mais c’est le moteur qui freine un peu le processus et du désaccord avec la Russie !! il me semble que la Chine est en train de fabriquer un moteur puissant qu’est le CJ2000 qui sera prêt pour l’année prochaine pour son futur gros porteur !
” Hier, deux avionneurs -Airbus avec un A350-1000 et COMAC avec des C919 et ARJ21- ont fait voler leurs appareils au large de la côte de Singapour
Par contre, Boeing ne présentera pas d’avion commercial cette année au salon de Singapour. ”
C’est un peu la honte pour Boeing dommage !! alors si le gros porteur de Comac avait été présent, au coté de l’A350-1000………………..
arlésienne bis a commenté :
19 février 2024 - 18 h 18 min
“Comac le C929, un avion qui devait déjà être construit avant 2020 et qui devait effectuer un premier vol l’année dernière”
vous ne confondez pas avec l arlésienne de boeing ?
Pas si Cool !! a commenté :
20 février 2024 - 7 h 29 min
“au large de la côte de Singapour” ..
Tous les spectateurs étaient sur des bateaux, au cas ou … un avion tomberait à l’eau …
Ils sont forts ces singapouriens .. Ils ont confiance dans les avions.
Papydispatch a commenté :
20 février 2024 - 9 h 49 min
Au travers du lancement de cet avion, on voit l’incroyable capacité des espions chinois à venir piquer notre technologie par tous les moyens (faux étudiants, ingénieurs “vagabonds”, attachés d’ambassade, etc )
Ne trouvez vous pas que cet avion ressemble étrangement à l’A320 d’Airbus ???
Les techniques de piratage depuis le “Konkordov” de Tupolev ont bien évolué mais le but reste toujours le même !!!
Greg6 a commenté :
20 février 2024 - 12 h 55 min
On peut reconnaitre un coté “pragmatique” à la chose. Ca ne sert à rien de vouloir réinventer la poudre, autant s’inspirer de l’appareil le plus évolué. C’est un classique dans l’industrie, tout le monde se copie, de façon plus ou moins visible. Et ca présente l’avantage d’être moins risqué.
Les chinois ne sont pas les premiers. Douglas, après guerre, était un spécialiste de la chose : Le programme Dc-6/7 a été remanié après qu’ils aient découvert le Lockheed Constellation; le Dc-8 est fortement inspiré du b367-80, le prototype du b707; le Dc-9 est une copie améliorée de la Caravelle (Douglas était largué au commencement de l’aviation à réaction).
On doit aussi reconnaitre que c’est un peu “dommage” pour eux. Car les nouveaux venus dans l’industrie aéronautique ont souvent réussi à s’imposer sur le marché grâce à des produits plus évolué, marquant une rupture avec ce qui était sur le marché : c’est l’histoire d’Airbus avec l’a300 puis l’a320, ou plus récemment de l’a220 de Bombardier (Même si ces derniers n’avaient pas les épaules pour soutenir financièrement le programme, les chinois n’ont pas ce problème).
Le C919 n’apporte rien de plus qu’un a320.
En voyant le verre à moitié plein, on peut donc se dire qu’Airbus ne doit pas être mécontent que cet appareil ne soit pas innovant.
Jean Kazadi a commenté :
20 février 2024 - 22 h 23 min
Il y’a une différence entre s’inspirer d’un modèle et depiecer un avion pour recopier pièce par pièce ; c’est ce que les chinois ont fait avec l’A320. Vous n’allez pas nous dire que Douglass avait dans un hangar copié un avion de ses concurrents.
Greg6 a commenté :
21 février 2024 - 9 h 37 min
Avec la caravelle, ils en étaient pas loin. Ils avaient un accord avec Sud Aviation pour distribuer l’appareil sur le marché US, l’entretien, et fabriquer sur place une version plus adaptée. Ils ont eu tout le loisir d’observer l’appareil en détail, avant de rompre l’accord.
Certes, ils n’ont pas eu besoin de dépecer l’appareil, de tout recopier à l’identique, pour la simple raison qu’ils avaient déjà l’expérience du développement et de la fabrication d’appareils à grande échelle.