Histoire de l’aviation – 18 février 1947. En ce mardi 18 février 1947, le commandant Charles Lechevalier accompagné de onze membres d’équipage effectue la liaison aérienne reliant la ville de New York à celle de Paris. Une traversée de l’océan Atlantique placée incontestablement sous le signe de la malchance et qui aurait pu virer au drame.
Quelle est la cause de ce vol si chaotique ? Des dysfonctionnements en grand nombre ayant perturbé le vol de ce 18 février 1947 : l’appareil, immatriculé F-BAZC, n’a en effet pas été ménagé durant ce long voyage. Ces soucis mécaniques sur son Lockheed Constellation baptisé « Gasgogne » ont conduit le pilote Charles Lechevalier à prendre la décision d’abréger son vol catastrophique ! Et ce n’est rien de le dire : du côté droit, les moteurs numéro 3 et numéro 4 ont subi à deux reprises un incendie et de nombreux organes ne fonctionnaient pas correctement, au nombre desquels : la direction, les volets, le train d’atterrissage et même les freins.
Arriver à destination dans ces conditions s’avérait donc impossible et c’est à Casablanca que Charles Lechevalier posera finalement son appareil à bord duquel se trouvaient six passagers et dans ses soutes 5 tonnes de fret. L’avion transportait entre autres des documents (2 tonnes) relatifs au traité de paix signé à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Dakota a commenté :
18 février 2024 - 10 h 33 min
Le récit de ce vol par Lechevallier lui-même est passionnant : aucune emphase, aucune expression d’un sentiment, seulement les faits et les détails techniques. Admirable de sang froid, de compétence, de discernement dans les choix à faire et…un peu de chance aussi…