La longueur de piste nécessaire pour le décollage et l’atterrissage d’un monocouloir dépend de plusieurs facteurs, notamment le type d’avion, le poids au décollage, les conditions météorologiques, l’altitude de l’aéroport, la température ambiante, et d’autres facteurs liés à la performance de l’aéronef.

En général, les avionneurs fournissent des spécifications de performances qui incluent la distance de décollage et d’atterrissage requise pour différentes configurations et conditions. Par exemple, pour un avion comme le Boeing 737 ou l’Airbus A320, la distance d’atterrissage peut varier, mais elle se situe généralement dans la plage de quelques milliers de pieds (environ 1 500 à 3 000 pieds ou plus, selon les circonstances).

La longueur de piste nécessaire pour l’atterrissage d’un avion gros-porteur dépend également de plusieurs facteurs, similaires à ceux évoqués précédemment pour les avions monocouloirs. Les avions gros-porteurs, tels que le Boeing 747, le Boeing 777, l’Airbus A380, et d’autres, sont conçus pour transporter un grand nombre de passagers sur de longues distances, ce qui influe sur leurs performances d’atterrissage.

En général, l’Airbus A380 a besoin d’une distance d’atterrissage d’environ 2 900 à 3 000 mètres (environ 9 500 à 10 000 pieds) dans des conditions normales. Cependant, cette distance peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment le poids de l’aéronef à l’atterrissage, les conditions météorologiques, l’altitude de l’aéroport, et d’autres considérations spécifiques à chaque aéroport. Certains aéroports équipés pour accueillir l’A380 disposent de pistes plus longues pour accommoder les variations de poids, les conditions météorologiques défavorables, ou d’autres facteurs qui pourraient influencer la distance d’atterrissage requise.