Le Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) a annoncé 99,7 millions de passagers sur ses deux plateformes parisiennes, soit 92,3 % du trafic de 2019. Paris Orly se distingue en dépassant ce niveau de référence, CDG restant à 88,5 % de son trafic de 2019.
La plateforme Roissy Charles de Gaulle a enregistré un trafic de 67,4 millions de passagers, soit 88,5 % du trafic de 2019 alors que sa consoeur au sud de Paris, Orly, a accueilli 32,3 millions de passagers, dépassant son activité d’avant-crise sanitaire, à 101,4% du trafic d’il y a quatre ans. En raison des contraintes Covid qui ont perduré en région Asie – on pense avant tout à la Chine– Roissy CDG reste à la traîne dans ces résultats. Il faut dire que passagers en provenance ou à destination de l’Asie, même deux fois plus nombreux qu’en 2022, ne représentent encore que 68,8% des volumes de voyageurs quatre ans plus tôt.
Ensemble, les deux aéroports parisiens enregistrent une hausse une hausse de 15,1% sur un an, a souligné le Groupe ADP dans un communiqué. Détenue à 50,6% par l’État français, l’entreprise visait pour 2023 un trafic passagers entre 87% et 93% des niveaux de 2019 à CDG et Orly.
Plus en détail, le trafic domestique a plafonné l’année dernière à 75,2% de la fréquentation pré-Covid, ce que les responsables du secteur attribuent au recours des entreprises aux visioconférences et aux voyages en train sur certaines liaisons. En revanche, les liaisons vers l’Afrique ont connu une vraie recrudescence, atteignant 108,3% des niveaux de 2019. L’Amérique du nord a fait jeu égal au trafic 2019 (100 %), presque comme l‘Outremer (99%) alors que l’Europe reste encore en retrait par rapport à ces deux régions mondiales (95,5%).
Outre les plateformes d’ïle-de-France, le Groupe ADP gère en direct ou via des partenaires près de 30 plateformes aéroportuaires dans le monde, d’Antalya, Almaty, Ankara, Izmir (Turquie), à Médine (Arabie saoudite), à Santiago du Chili en passant par Almaty (Kazakhstan) ou New Delhi (Inde). Sur ce segment, le groupe a également tenu les objectifs annoncés avec 336,4 millions de passagers, soit 98,7% des voyageurs de l’année de référence en 2019. Il escomptait entre 95 et 105%. Parmi les aéroports les plus dynamiques de son portefeuille figurent Almaty (148,6% de la fréquentation de 2019), Skopje et Ohrid en Macédoine du Nord (117,6%) et Hyderabad (Inde, 109,1%).
Sébastien a commenté :
18 janvier 2024 - 16 h 39 min
À voir si maintenant ils vont relancer enfin le projet de Terminal 4 à Roissy CDG.
Bien que perso, je serai plus pour une nouvelle “porte” N à l’est mais pour cela il faudrait… détruire le 2G qui ne sert à rien.
Sinon agrandir aussi le 2F qui est trop petit.
Tout comme il serait temps de moderniser, rallonger et prolonger la navette automatique CDGVAL.
Fabien a commenté :
19 janvier 2024 - 15 h 47 min
Le 2G ne sert à rien?
yoke a commenté :
19 janvier 2024 - 18 h 11 min
On n’a pas dit que le TG ne servait à rien. On a dit qu’il était trop éloigné et mal desservi. Si une nouvelle “barre” dans la perspective des halls L et M était construite, le 2G devrait en effet disparaitre.
Son traffic pourrait être parfaitement absorbé par une partie d’une nouvelle barre… Ce nouveau hall pourrait également être relié par le VAL, comme c’est le cas avec les halls K, L et M actuellement.
La construction du 2G a été un non-sens… ce terminal est une catastrophe.
gravlax a commenté :
19 janvier 2024 - 10 h 25 min
ADP n’a pas de quoi pavoiser avec ce score. Il eut été plus glorieux de dépasser le trafic de 2019 comme l’ont fait déjà beaucoup de hubs.
On peut compter sur ADP pour être encore en retard sur la reprise et surtout sur les investissements nécessaires pour faire face à la croissance. L’abandon du T4, quand on sait qu’il faut environ 15 ans pour voir une telle structure être opérationnelle, les passagers ont des soucis à se faire… Roissy craque déjà! donc ADP agit par micro touche… des petites extensions pour gagner à chaque fois 1M de passagers en plus, comme la fusion de 3 satellites à CDG1 ou la rénovation des T2A et C… alors qu’il faudrait envisager dès maintenant une nouvelle aérogare fonctionnelle, moderne, efficace pour 15 à 20M de passagers en plus…
ADP est toujours à la traine… A Munich, au London City Airport, à Tel Aviv, et dans bien d’autres aéroports, on n’a déjà plus à sortir quoi que ce soit de ses bagages lors des contrôles de sureté et l’on peut garder avec soi des bouteilles d’eau… ADP c’est toujours 10 ans de retard sur tout…
Willem Forestier a commenté :
19 janvier 2024 - 15 h 55 min
Vous confondez quantité et qualité ! Du monde il y en a trop dans les aéroports. Roissy craque aux entournures. Son plus gros problème est la mauvaise qualité des aérogares, leur inconfort, leur manque d’aspect pratique, l’absence d’une desserte de qualité en transport en commun avec Paris.
Sébastien a commenté :
19 janvier 2024 - 16 h 49 min
L’abandon du T4 était cohérente tellement sa conception faisait trop daté (années 90/2000) donc pas du tout adapté aux besoins des années 2030/2050.
De plus cela posait un problème pour Air France d’opérer sur 2 terminaux (enfin plutôt 5 vu qu’il a déjà le 2F, 2E “K”, 2E “L” et 2E “M”).
Et il y avait le problème pour l’accès aux pistes nord (alors qu’AF utilise les pistes Sud).
Il est évident que ROISSY CDG aura besoin d’un terminal 4 ambitieux (tout en supprimant le 3 qui n’a su trouver sa place) mais il faudra le repenser entièrement.