La réunion entre Iberia et les syndicats (UGT/CCOO, USO et Comité Intercentro) s’est terminée sans parvenir à aucun accord positif, c’est pourquoi malheureusement la grève convoquée pour les 5, 6, 7 et 8 janvier se poursuit, indique la compagnie espagnole.
Iberia réitère que le simple appel à la grève a déjà causé d’énormes dommages à des milliers de personnes qui voient leurs voyages perturbés, ainsi qu’aux plus de 90 compagnies aériennes desservies par Iberia Airport Services et qui ont été contraintes d’annuler et de modifier leurs vols. De même, Iberia souligne « le manque de justification de cette grève, étant donné que tous les emplois, ainsi que les conditions salariales et les avantages sociaux, sont garantis à vie par le Cinquième Accord sectoriel dans tous les processus de subrogation grâce, entre autres, au travail réalisé ces dernières années par les représentants syndicaux qui appellent désormais à la grève. » Elle cite notamment :
• Garantie salariale calculée sur la base des 12 derniers mois, avec les révisions salariales convenues dans l’accord d’opérateur ou de branche.
• Garantie des mêmes heures de travail annuelles et jours de vacances qu’au cours des 12 derniers mois.
• Garantie d’ancienneté des travailleurs.
• Garantie du même type de contrat et du même groupe de travail.
• Garantie de la révision salariale établie dans l’accord d’opérateur ou de branche, pour tous les concepts.
• Garantie des droits acquis sur l’utilisation des billets d’avion.
• Garantie des régimes de retraite.
La grève a contraint Iberia, Iberia Express et Air Nostrum à annuler plus de 400 vols, affectant plus de 45 000 passagers. La compagnie aérienne a déjà proposé des solutions à 92 % d’entre eux, soit en les relocalisant sur d’autres vols, dates et horaires, soit en leur remboursant leurs billets si cela leur était préférable. La compagnie aérienne continue de travailler pour relocaliser les voyageurs restants, compte tenu de la complexité de la période post-Noël et du taux d’occupation élevé des vols. Iberia s’excuse pour les désagréments causés par la grève déclenchée par les syndicats des services aéroportuaires.
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