Florence Parly, ancienne ministre des Armées et également ex-Air France a été cooptée par les administrateurs d’Air France-KLM pour succéder à Anne-Marie Couderc à la présidence du conseil, d’ici 2025.
A 60 ans, l’ex-ministre des Armées (de 2017 à 2022) va succéder à Isabelle Parize dès le printemps prochain au poste d’administratrice du groupe franco-néerlandais. C’est une première étape avant qu’elle ne prenne ensuite la place d’Anne-Marie Couderc, 74 ans, à la présidence du conseil d’administration d’Air France-KLM, « au plus tard à l’issue de l’assemblée générale de 2025 ». Benjamin Smith restera le directeur général et le véritable patron opérationnel du groupe.
Mais la nomination de Florence Parly, au vu de ses missions antérieures au sein d’Air France heurte les syndicats, notamment du fait qu’elle ait dirigé la branche fret entre 2008 et 2011, faisant tomber la flotte cargo de 26 appareils à 11. Alors que l’essor de l’e-commerce se faisait sentir, faisant ensuite rebondir le transport fret aérien au niveau mondial. « Nous sommes un petit peu choqués par la nomination de Florence Parly », indique au Monde Laurent Dahyot, secrétaire général de la CGT Air France. « Elle a fait trop de mal en termes d’emplois notamment en contribuant au désengagement d’Air France du court-courrier et du fret ». Les pilotes du SNPL restent aussi circonspects, en se rappelant qu’elle a aussi dirigé l’activité court-courrier. Elle était notamment chargée du redressement du court-courrier dans le cadre du plan TransForm 2015 jusqu’à son départ en 2014.
Florence Parly a ensuite travaillé à la direction de la SNCF, d’abord comme directrice générale à la stratégie et aux finances du groupe ferroviaire public, avant de devenir en 2016 directrice générale de la branche SNCF Voyageurs. A noter que son conjoint, le haut fonctionnaire Martin Vial, occupait jusqu’à son départ en juin 2022, la présidence l’Agence des participations de l’Etat (APE). L’APE qui, justement, avait grandement participé à la recapitalisation du groupe Air France au bord de la faillite en raison de la pandémie de Covid-19.
Comeback a commenté :
16 décembre 2023 - 9 h 02 min
Déjà passée par AF pour effondrer le fret, la voilà de retour.
une belle épine dans le pied de ben smith… et un énorme boulet salarial en plus a traîner pour les salariés AF !! M courdec et M parly travailleront ensemble jusqu’à a la retraite de M courdec qui a déjà 71 ans !!!
La soupe est bonne.
Bern a commenté :
17 décembre 2023 - 9 h 23 min
Ce sont les syndicats ( SNPL essentiellement )qui ont planté le fret et la low cost en refusant toute modification de conditions d’utilisation et la création d’une filiale .
Ricou a commenté :
16 décembre 2023 - 11 h 21 min
Ou comment faire du recyclage
Backdoor a commenté :
16 décembre 2023 - 11 h 35 min
Cooptée : élégante façon de dire pistonné, placée pour bons et loyaux services, où autre moyen de se débarrasser d’un boulet
Nico a commenté :
16 décembre 2023 - 15 h 49 min
On pensait les pistons arrêtés depuis Ben…..mais non.
Flo a commenté :
16 décembre 2023 - 17 h 43 min
Un très beau placard doré pour cette noble serviteur de l’Etat dans l’attente de siéger également au conseil d’administration d’Orpea.
riribdx a commenté :
16 décembre 2023 - 22 h 26 min
Cette entreprise n as toujours rien compris à ce que doit être la gouvernance dans une compagnie aérienne
jlp a commenté :
17 décembre 2023 - 9 h 51 min
Et on se moque d’Air Madagascar – Alors qu’on fait pareil dans notre république bananière sur seine ..
Papydispatch a commenté :
17 décembre 2023 - 11 h 20 min
Copinage, placard doré, E.N.A., parachute ascensionnel, pantouflage: Ce sont des maux (mots) dont beaucoup de nos entreprises “publiques” continuent à souffrir …
Qui au Conseil d’Administration d’Air France osera demander à Mme Parly de rendre les 600 et quelques mille euros de cagnotte qu’elle a pris en partant en 2014 ?
FL360 a commenté :
17 décembre 2023 - 19 h 40 min
Vu les commentaires ci-dessus, que rajouter d’autre, sinon qu’il y a une belle unanimité sur ce que je considère être un vrai scandale, outre que la pistonnée a déjà fait preuve de sa lamentable incompétence à la tête du fret d’AF : d’une des premières compagnies mondiales en la matière, AF se contente désormais de 3 ou 4 avions pour le plus grand bonheur de ses anciens concurrents.
Pauvre France !