Histoire de l’aviation – 7 décembre 1936. C’est dans le cadre d’une liaison postale assurée par la voie des airs que « l’Archange », surnom du pilote de nationalité française Jean Mermoz, va être porté disparu en ce lundi 7 décembre 1936. Ce dernier disparaissant avec son équipage, avec qui il devait réaliser un voyage transatlantique, devant se rendre au Brésil
au départ du Sénégal.
Il n’était pas encore sept heures du matin quand le pilote et ses acolytes ont pris leur envol ce 7 décembre 1936, décollant de la ville de Dakar pour se rendre de l’autre côté de l’océan à Natal, capitale de l’État du Rio Grande do Norte. Un trajet qu’ils connaissaient bien, étant habitués à effectuer cette ligne et pourtant, c’est sur ce chemin emprunté de nombreuses fois que leur destin va se jouer.
A partir de onze heures, on va ainsi perdre la trace de Jean Mermoz et des hommes l’accompagnant : à savoir Alexandre Pichodou, pilote, le navigateur Henri Ézan et le radiotélégraphiste Edgar Cruvelhier, sans oublier Jean Lavidalie, alors mécanicien. Le dernier signe de vie donné sera à 700 kilomètres au sud-ouest de Dakar, après plus rien…
Leur hydravion Laté 300 baptisé « Croix du Sud » a certainement fini dans la mer : quelque temps avant le drame, ils avaient signalé des problèmes au niveau d’un moteur, l’appareil en comptant quatre en tout.
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