Au moins 100 fausses alertes à la bombe ont visé les aéroports français depuis mi-octobre, a indiqué le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, ce matin sur la chaîne LCI.
«On déposera plainte à chaque fois, on ne laissera rien passer», a tenu à rappeler le ministre, déclarant avoir «reçu au total 100 alertes dans les aéroports français » depuis le 18 octobre, mais «un peu moins ces derniers jours, justement parce qu’il y a cette position de grande fermeté». Outre les alertes à la bombe, «on a quasiment un doublement des signalements des bagages abandonnés dans les gares et les aéroports», a-t-il ajouté.
Les conséquences financières pour les exploitants aéroportuaires sont très lourdes, selon l’Union des aéroports français (UAF). Si, pour l’heure, «les aéroports n’ont pas encore fait le bilan», les pertes pourraient s’élever «à plusieurs millions d’euros», a affirmé la semaine dernière le président de l’UAF, Thomas Juin, cité par BMFTV.
«Nous sommes dans une situation de tension extrêmement dommageable, alors que nous sortons d’une saison où nos équipes ont été très sollicitées […] On se retrouve cet automne avec une succession de contraintes, ce n’est pas une période facile», a déploré Thomas Juin. Face à la répétition des fausses alertes au quotidien, les aéroports ne sont plus évacués entièrement, mais uniquement par zones, notamment avant «la partie filtrée» des contrôles de sécurité.
PETRIS a commenté :
31 octobre 2023 - 17 h 27 min
Plutôt que de donner de la prison avec sursis à ces abrutis, il serait plus intelligent de réfléchir à une meilleure sécurisation des aéroports. Les zones “public” et “enregistrement” sont le point faible, aussi bien pour les fausses alertes que pour les vrais attentats.
Shôgun a commenté :
2 novembre 2023 - 9 h 22 min
Plutôt que de la prison avec sursis, une lourde peine pécuniaire et de la prison ferme. Et bien sûr, expulsion immédiate après exécution de la peine pour tous les délinquants étrangers.
Qu’on ne vienne pas me dire que c’est difficilement applicable, c’est faux. Si certains pays refusent de reprendre leurs citoyens indésirables, il suffit de refuser systématiquement tout type de visa aux nationaux de ces pays (y compris visas touristiques).
C’est ce que font tous les pays qui se respectent.
Quand on ne se respecte pas soi-même, il ne faut pas espérer être respecté.
Évidemment, cela n’exclut pas de mesures techniques de sécurisation des lieux en amont.