Le motoriste CFM International a déclaré hier que plus de la moitié des 145 moteurs CFM-56 soupçonnés, à ce jour, de contenir des pièces faussement certifiées provenant du fournisseur britannique AOG Technics ont été retirés du service.
CFM International, co-entreprise de l’américain General Electric du français Safran, a indiqué avoir effectué un examen “exhaustif” de la documentation fournie par AOG Technics et avoir partagé les résultats avec les autorités compétentes.
“Nous travaillons en étroite collaboration avec les opérateurs de CFM-56 affectés par des pièces non autorisées provenant d’AOG Technics, tout en soutenant l’enquête visant à exclure les pièces non approuvées de la chaîne d’approvisionnement mondiale“, a déclaré un porte-parole du motoriste à l’agence Reuters.
Après une analyse de la documentation fournie par AOG Technics, CFM International avait identifié 180 documents falsifiés, couvrant 124 numéros de pièces. Le motoriste a partagé tous les dossiers avec les régulateurs de l’aviation civile des États-Unis, du Royaume-Uni et des pays de l’Union européen. Produits à 34 000 unités à ce jour, 22 600 moteurs CFM-56 sont encore en service et équipent les monocouloirs Airbus A320 et Boeing 737NG.
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