Hier, au moins quatorze aéroports français ont été évacués temporairement à la suite d’alertes à la bombe ou à cause de colis abandonnés, provoquant d’importantes perturbations du trafic aérien.

Les quatorze aéroports touchés sont Lille, Lyon-Bron, Nantes, Nice, Toulouse, Beauvais-Tillé, Bordeaux, Pau, Biarritz, Strasbourg, Rennes, Carcassonne, Brest et Tarbes. En revanche, les deux aéroports parisiens, Orly et Charles-de-Gaulle, ne sont pas concernés.

Des évacuations de plus ou moins grande ampleur ont perturbé dans la journée ces aéroports provinciaux, leur trafic aérien ayant été complètement ou partiellement interrompu, le temps d’évacuer les usagers et les personnels, et de permettre aux forces de l’ordre de vérifier la menace. Leur activité a généralement repris après l’intervention d’équipes de démineurs.

Les aéroports de Lille, Lyon-Bron, Nantes, Toulouse et Beauvais-Tillé ont reçu des menaces par mail, selon une source policière. Bordeaux, Pau, Biarritz, Strasbourg, Rennes, Carcassonne et Tarbes ont fait l’objet de procédures d’évacuation préventive et de levée de doute, à la suite d’une alerte à la bombe reçue aussi par mail.

Brest a été évacué en raison de la présence d’un colis suspect, finalement anodin. A Nice, il « y a eu juste une alerte au colis suspect, quelque chose de fréquent, qui a nécessité la mise en place d’un périmètre de sécurité », selon un communiqué de l’aéroport.

Les perturbations ont été plus ou moins marquées. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) signalé des retards importants, notamment à Lille, Beauvais ou Bordeaux, qui se sont finalement résorbés en cours de journée. L’aéroport de Toulouse concentrait encore vers 18 heures l’essentiel des retards : quarante minutes à l’arrivée, plus de trois heures au décollage.

Quatorze aéroports français évacués en raison de menaces d'attentats 1 Air Journal

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