Aux côtés de Barclays et du saoudien Neom, l’avionneur européen Airbus est entré dans le capital de la start-up britannique ZeroAvia, spécialisée dans le développement de moteurs d’avion électriques alimentés à l’hydrogène.
Ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, doit permettre à ZeroAvia d’accélérer le développement de son moteur ZA600 d’une puissance de 750KW en vue d’obtenir la certification. Un moteur à hydrogène assez puissant pour équiper des avions de ligne jusqu’à 20 places, selon la start-up.
ZeroAvia a récemment achevé la première étape des essais en vol du prototype ZA600 installé sur un avion Dornier Do-228 et s’apprête à finaliser sa conception avant la certification, avec pour objectif une commercialisation en 2025.
Parallèlement à cette levée de fonds, Airbus et ZeroAvia ont prévu de collaborer sur des les activités de certification pour les systèmes électriques à hydrogène. Les deux partenaires ont également l’intention de travailler ensemble dans un certain nombre d’autres domaines, allant du stockage de l’hydrogène aux essais en vol et au sol des systèmes de propulsion, ainsi que dans le développement d’infrastructures et d’opérations de ravitaillement en hydrogène.
FL360 a commenté :
19 septembre 2023 - 15 h 07 min
Ce que l’article ne précise pas, c’est qu’il s’agit ici de moteurs électriques (piles à combustible) sans aucun intérêt car très limités en autonomie et en masse, et non de moteurs fonctionnant à l’hydrogène carburant, au fonctionnement proche de ceux à kérozène, beaucoup plus intéressants.
Reste à produire de l’hydrogène “vert”, ce que l’on ne sait pas encore faire, et à concevoir des réservoirs parfaitement sécurisés, ce qui n’est pas une mince affaire.
Bref, le kérosène a encore de beaux jours devant lui.
VousUconnaissezRien a commenté :
19 septembre 2023 - 18 h 23 min
> Ce que l’article ne précise pas, c’est qu’il s’agit ici de moteurs électriques (piles à combustible) sans aucun intérêt car très limités en autonomie et en masse, et non de moteurs fonctionnant à l’hydrogène carburant, au fonctionnement proche de ceux à kérozène, beaucoup plus intéressants.
Votre commentaire ne fait aucun sens. Dans les deux cas (hydrogène à pile à combustible ou combustion de hydrogène) le vecteur énergétique est le même (c’est du H2 quoi). Ce qui change est le rendement du processus de conversion du potentiel énergétique du H2 dans énergétique motrice.
Une pile à combustible a un rendement d’environ 50% et le moteur électrique c’est plus de 90% donnant un rendement supérieur à 40% pour l’hydrogène à piles à combustible.
Dans le cas d’un moteur à combustion à hydrogène le rendement est d’environ 40%, pas très loin d’un moteur thermique diesel.
Donc le rendement des deux cas est très proche donc l’autonomie est similaire, ce qui est différent c’est que les piles à combustible n’émettent aucun gaz toxique, lorsque la combustion de hydrogène émet du NOx.
> Reste à produire de l’hydrogène “vert”, ce que l’on ne sait pas encore faire, et à concevoir des réservoirs parfaitement sécurisés, ce qui n’est pas une mince affaire.
Ah on ne sait pas encore produire de l’hydrogène vert… Je me demande qu’est-ce que Air Liquide en partenariat avec Lhyfe et d’autres sont en train de faire en France…
Apparemment vous n’avez jamais entendu parler d’énergies renouvelables et électrolyseurs.
FL360 a commenté :
23 septembre 2023 - 16 h 00 min
Vous êtes non seulement ignorant, ce qui n’est en soi pas très grave, mais de surcroît stupide, ce qui est plus ennuyeux pour votre entourage.
Je ne vais pas ici développer la différence entre un moteur électrique et un moteur à combustion, cela risquerait de vous instruire.
Quant à la production d’hydrogène, elle réclame d’énormes quantités d’énergie pour une résultat très décevant : celle-ci ne présente donc à ce jour aucun intérêt. L’espoir est de parvenir à produire de l’hydrogène avec peu d’énergie, ce à quoi de nombreux chercheurs s’emploient.
VousUconnaissezRien a commenté :
24 septembre 2023 - 2 h 40 min
Vous engagez en insultes parce que votre limitation intellectuelle ne vous permet pas une réponse adapté à mon commentaire.
Ce n’est pas grave, je m’attendais pas à plus étant donné le niveau de bêtise dans votre premier commentaire.
> Quant à la production d’hydrogène, elle réclame d’énormes quantités d’énergie pour une résultat très décevant : celle-ci ne présente donc à ce jour aucun intérêt. L’espoir est de parvenir à produire de l’hydrogène avec peu d’énergie, ce à quoi de nombreux chercheurs s’emploient.
Nous avons au moins 3 enterprises du CAC qui sont en train d’investir considérablement dans la construction d’électrolyseurs pour la production d’hydrogène. La Chine est aujourd’hui une puissance mondiale dans ce domaine, comptant avec plus de la moitié des électrolyseurs au monde et vous (sûrement une lumière) venez ici nous écrire qu’il n’a aucun intérêt ! xD
Je m’en passe de vos explications, gardez-les pour vous xD Je préfèrerai discuter avec mon fils de 5 ans au moins j’aurais des réponses plus intelligentes que les vôtres !
Tony de Brest a commenté :
20 septembre 2023 - 6 h 58 min
Encore un investissement à fonds perdus.
Bencello a commenté :
20 septembre 2023 - 8 h 44 min
Airbus connait bien mieux que tous les intervenants ici les forces et les limites de l’hydrogène.
Rien ne dit quels est sont les montants concernés ici, mais l’investissement est partagé avec d’autres acteurs, donc limité.
Dans ce genre de soutien à une start-up, il s’agit, sans parler d’un aboutissement intégral, d’engranger des connaissances intermédiaires qui pourraient être utiles dans des développements ultérieurs, pourquoi pas menés en interne ceux-là.
Vuache a commenté :
9 novembre 2023 - 21 h 52 min
Pour la taille d’avion à hydrogène visée par Airbus à l’horizon 2035, le moteur ZA600 en voie de certification est insuffisant (il convient aux avions jusqu’à 20 pax) ; la collaboration portera donc sur ZA2000 plus puissant qui conviendrait à l’avion Airbus à hydrogène, non encore annoncé mais très attendu. Il sera annoncé avec les capacités retenues (par exemple 80 pax, range 1500 km) et les partenaires majeurs (ZeroAvia, peut-être) vers 2027-2028 ou plus tard.
Les priorités actuelles Airbus :
– Augmenter la production ; chaque mois : 75 A320/321, 4 A330, 10 A350 et 14 A220.
– Certifier A321XLR (en cours)
– Développer A350F (en cours)
– Lancer A220-500, le troisième membre de la famille A220. Quand ?