Air France a annoncé avoir prolongé d’une semaine, jusqu’au 24 septembre inclus, la suspension de ses vols en partance et à destination du Mali et du Burkina Faso ; les vols à destination du Niger restant arrêtés « jusqu’à nouvel ordre ».
La principale compagnie aérienne assurant des vols entre l’Europe et l’Afrique, avait suspendu le 7 août ses vols à destination de Bamako (7 vols par semaine), Ouagadougou (5 vols par semaine) et Niamey (4 vols par semaine) à la suite de la fermeture de l’espace aérien du Niger, théâtre d’un coup d’Etat le 26 juillet. Cet espace aérien a été rouvert le 4 septembre et Air France a pu faire revoler ses avions au-dessus du territoire nigérien, mais sans plus desservir la capitale Niamey.
« A la suite du coup d’Etat au Niger et en raison de la situation géopolitique dans la région du Sahel, Air France est amenée à adapter son programme de vols vers et de Niamey (Niger), Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso) », a précisé un porte-parole de la compagnie vendredi. « La suspension des vols de et vers Bamako est prolongée jusqu’au 24 septembre inclus », tout comme celle « des vols de et vers Ouagadougou », tandis que « la desserte de Niamey demeure suspendue jusqu’à nouvel ordre ». « En lien avec les autorités françaises, la compagnie suit en permanence l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses appareils et rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue ».
©Airbus
Mounir a commenté :
16 septembre 2023 - 11 h 08 min
Quand on sait qu’Air France tire ses plis grandes marges justement sur ces destinations en Afrique de l ouest, une catastrophe financière.
Juan Trippe a commenté :
16 septembre 2023 - 17 h 19 min
@Mounir
Une perte surtout pour ces pays qui sont mal reliés au monde. Voler via le Maghreb ou la Turquie est chronophage et perturbe surtout les élites.
Oui, ce serait plus simple de supprimer les vols jusqu’à fin octobre ou de façon permanente et de redéployer les avions vers de nouvelles destinations.
Ethiopian a commenté :
18 septembre 2023 - 9 h 48 min
Je pense que vous faites allusion à ces élites de la Françafrique qui passent plus leur temps dans les avions business classe de AF et à se promener dans les palace parisiens ou américains. Je vous signale ce sont ces élites qui ont balayées par les coups d’état et qu’elles se sont réfugiées pour la plupart en Côte d’Ivoire qui reste encore sous contrôle de la Françafrique.
Dans ta liste tu oublies ETH qui relie toujours Bamako, Ouagadou et Niamey au reste du monde.
Malick a commenté :
16 septembre 2023 - 13 h 34 min
Soyez juste lorsque vous informez : ceci n’est pas la décision d’air France mais des autorités de ces pays en représailles de la première suspension de la compagnie française en violation des règles de l’aviation civile avec en sus une perte de sa priorité. La compagnie française a voulu revenir plus tôt mais la sanction était déjà tombée. Le créneau ne lui sera rouvert qu’en octobre où elle devra compétire avec des concurrents. Alors, soit vous nous rédigerai un article prétendant qu’elle va encore repousser jusqu’en octobre pour le paraître, soit vous préféreriez ne pas informer… ou alors dire la vérité. Dans cette histoire, seule air France est perdante.
Ethiopian a commenté :
18 septembre 2023 - 9 h 50 min
J’ai eu le même étonnement en lisant l’article. Ce sont les autorités des pays du sahel qui ont décidé de suspendre les autorités pour manquement à ses obligations contractuelles.
CecildeMille a commenté :
17 septembre 2023 - 12 h 46 min
Un état de fait à relier directement à la décision de l’Etat français de suspendre les visas étudiants des étudiants du Niger, du Burkina Fasso et du Mali ainsi que de celle d’interdire les échanges culturels avec ces trois pays. Ce n’est pas Air France qui décide, c’est le gouvernement français.