Spirit Airlines a accepté de payer jusqu’à 8,25 millions de dollars pour régler un recours collectif intenté par des passagers qui ont déclaré que le transporteur à bas prix les avait aveuglés avec des frais surprises pour les bagages à main sur les billets achetés via des services de voyage tiers.
Cela concerne des voyageurs Spirit qui ont réservé leurs vols via Expedia, Travelocity, CheapTickets et BookIt entre août 2011 et mai 2017, date à laquelle la plainte a été déposée. Les avocats des passagers ont divulgué l’accord dans une requête mercredi soir devant le tribunal fédéral de Brooklyn et ont demandé à un juge de l’approuver, affirmant qu’il « représente un compromis équitable ». Les voyageurs éligibles qui demandent un remboursement dans le cadre de l’accord recevront jusqu’à 75 % de leurs frais, bien que ce montant puisse être inférieur en fonction du montant total des remboursements demandés par tous les membres du groupe. Le paiement maximum de 8,25 millions de dollars comprendra les honoraires d’avocat, selon la requête.
Comme d’autres compagnies aériennes à bas prix, Spirit, basée à Miramar, en Floride, s’appuie sur des frais supplémentaires pour compenser les tarifs de base inférieurs. Les plaignants dans le procès de 2017 accusaient le transporteur d’avoir fait de la publicité trompeuse sur des prix bas sur des sites Web de voyage qui dissimulaient les frais de bagage « gotcha », que les voyageurs devaient payer à l’aéroport. Ils prétendaient que ces frais étaient parfois aussi élevés que les billets eux-mêmes. Les plaignants réclamaient initialement 100 millions de dollars de dommages et intérêts, bien que cette somme ait été abandonnée dans une version ultérieure du procès.
Duduche44 a commenté :
27 août 2023 - 3 h 26 min
Pas très dissuasif comme verdict, Easyjet et Rayanair peuvent être sereins et continuer à maltraiter leurs clients. Le rapport risque /bénéfice est sans doute de 1 pour 10000. La sanction ne viendra pas ni de la justice ni d’un organisme gouvernemental ni de là police des aéroports inféodée aux compagnies. Ce sera aux clients de les boycotter : de beaux jours devant eux avant que cela n’arrive aux oreilles de l’usager.