Emirates, la compagnie aérienne émiratie basée à Dubaï, connaît l’un de ses étés les plus chargés de tous les temps, transportant plus de 14 millions de passagers de juin à août avec un taux d’occupation moyen des sièges supérieur à 80 % sur l’ensemble de son réseau mondial.
La destination Dubaï est restée populaire auprès des voyageurs, même pendant les mois d’été, avec deux millions de clients se rendant au hub de la compagnie aérienne pour profiter de ses attractions et événements toute l’année. Les principaux marchés entrants vers Dubaï sur Emirates au cours de cette période comprenaient le Royaume-Uni, l’Inde, l’Allemagne, le Pakistan, l’Arabie saoudite, la Chine, l’Égypte et le Koweït. Plus de 35 % des visiteurs de Dubaï voyageant sur Emirates étaient des familles, séjournant en moyenne plus de deux semaines pour découvrir les incroyables sites et attractions de la ville. Entre juin et août, Emirates a opéré près de 50 000 vols à destination et en provenance de 140 villes dans le monde.
Pour les mois à venir, les tendances de réservation d’Emirates montrent une demande constante de voyages internationaux à travers son réseau. Cet hiver, la compagnie aérienne émiratie prévoit une nouvelle hausse de la demande de voyages à Dubaï, la ville proposant un calendrier chargé de conférences mondiales (COP28), d’événements sportifs et bien plus encore. La ville a déjà accueilli plus de 8,5 millions de visiteurs internationaux au cours des six premiers mois de 2023, enregistrant plus d’un million de visiteurs supplémentaires au cours de la même période l’année dernière.
“La demande de voyages à travers notre réseau a été forte et résiliente malgré les pressions croissantes sur le coût de la vie sur de nombreux marchés. Cela montre la valeur que les gens accordent aux voyages – que ce soit pour le travail, les loisirs, les études ou pour rendre visite à leurs proches ; et à quel point la connectivité aérienne internationale est essentielle pour les communautés“, a déclaré Adnan Kazim, directeur commercial d’Emirates.
Et d’ajouter : “Emirates a travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires industriels pour garantir notre préparation à répondre à la demande des clients et à attirer les visiteurs en s’appuyant sur l’attrait de notre domicile et hub, Dubaï. Nous sommes heureux de constater une forte préférence des clients pour notre produit dans toutes les classes de cabine, en particulier dans nos cabines haut de gamme“.
arnaudbe a commenté :
25 août 2023 - 9 h 24 min
Ce fameux pouvoir d achat tant décrié! 🙂 🙂
Ce que ça prouve surtout: a commenté :
25 août 2023 - 10 h 12 min
C’est l’élargissement du fossé entre les pouvoirs d’achat à la hausse des nantis et de ceux qui sortent de ces temps compliqués en meilleure position économique, et celui d’autres populations plus modestes, face à des murs de difficultés dont le franchissement est de plus en plus difficile, et qui s’enfoncent chaque jour un peu plus.
Ceux là ne sont ni chez Emirates, ni chez AirFrance, ni même chez Easy Volo ou Ryanair…
Après, bien sûr, vous pouvez toujours vous gausser et refuser de voir….mais vous ne serez pas surpris alors en 2017 quand……..
nom a commenté :
25 août 2023 - 12 h 21 min
Ce n’est pas parce certains s’enrichissent que d’autres s’appauvrissent.
Quant à ceux qui se sont enrichis lors de la pandémie ou des dernières crises, il s’agit d’une part infime (et ils n’ont volé personne). Ce n’est pas parce qu’il y a des “nantis” qu’il y a des pauvres.
On est quand même dans un pays qui donne ses chances aux gens (scolarité parmi les moins chères du monde, santé idem).
Pourtant autour de moi, au lieu de dire à leurs enfants “travaille dur à l’école pour bien gagner ta vie”, j’entends surtout “fais ce qui te rend heureux, l’argent n’est pas le plus important”.
Je vois des jeunes qui arrêtent leurs études par paresse plutôt que par manque de moyen ou de capacité, je vois des gens qui décident de ne pas travailler car c’est chiant. Je vois des gens qui stagnent sur place dans leur ville au lieu d’essayer d’aller chercher mieux ailleurs.
Ces gens là pourtant se plaignent de leur sort.
J’ai du faire des choix difficiles dans ma vie, prendre des risques, m’expatrier ; maintenant, on me fait passer pour un “nanti” justement, et certaines personnes (citées plus haut) me reprochent presque de ne pas leur faire profiter de mes moyens pour améliorer leur quotidien. Ce ne serait qu’encourager la misère.
Il y en a qui essaient et qui n’ont pas de chance, c’est sur, mais quelque chose me dit qu’il y a quand même pas mal de gens en France qui ne font rien pour essayer d’augmenter leur pouvoir d’achat.
Et au lieu de perdre leur temps à se plaindre et à jalouser les “nantis”, ils feraient mieux d’utiliser leur énergie pour améliorer leur quotidien. Et ça commence par donner le goût de l’ambition à sa progéniture.
Alors que des gens aient les moyens de voyager, même en période d’inflation, tant mieux, ça stimule l’économie.
Airfan747 a commenté :
25 août 2023 - 13 h 45 min
Que dire de plus ?
Airbid a commenté :
25 août 2023 - 17 h 24 min
Rien à ajouter.
Si pourtant : il y a même des gens qui ont les moyens de voyager et qui ne le font pas!
Alors….
A321neoLR a commenté :
25 août 2023 - 15 h 53 min
Tout est dit !… + 1000
De la valeur travail a commenté :
26 août 2023 - 7 h 36 min
La valeur travail est une option morale qui a tout son sens pour pousser à se dépasser, à l’effort, à l’atteint d’un résultat…
Mais en pratique dans la vie, une fois ces efforts faits – années d’une etudes, entre autres- choses une fois le résultat atteint – diplôme -, la traduction pratique de la valeur travail pour le reste du temps, ce sera le montant de la paie associée au boulot obtenu t effectué grâce, justement à ces efforts initiaux.
Et on découvre alors ce qui a par ailleurs déjà été mentionné: des salaires de misère au regard du nombre d’années et du niveau des études, et donc en corollaire de l’effort fourni: infirmières:5 ans/1400€..ingénieur:5/7ans et 2800€…
On en vient à conclure que dans les faits, au delà de l’incantation societalo-politique, la valeur travail pour certains – dont beaucoup de libéraux et de patrons- est nulle ou quasiment nulle, et qu’il convient de rabaisser tout cela autant que faire se peut.
« the aim of this government is to make the people as poor as possible » disaient les critiques du Mme.Tatcher dans les années ‘80 sur un mode humoristique…humoristique? Quoique….
Certains sont allés très loin dans ce domaine, jusqu’au bout de l’absurde avec un « Arbeit man Frei » de sinistre mémoire…
Quant à croire que des parties importantes de la population ne s’appauvrissent pas, c’est jouer l’autruche la tête dans le sable: position aussi ridicule que dangereuse pour l’arrière train, que parfois des mouvements sociaux d’ampleur inattendus bousculent…
Nom a commenté :
26 août 2023 - 13 h 06 min
Des mouvements sociaux en France…c’est justement quelque chose qui n’a rien d’inattendu!
C’est un débat intéressant, je vous rejoins sur le fait que le travail paie peu en France. Comme vous dites, on a beau avoir un métier intéressant, les salaires partent de très bas et augmentent peu.
Mais il faut dire qu’en France, on a pas tellement le goût du risque, on se satisfait de son CDI à 1500€/mois, on veut pas trop se mouiller à démissionner, repartir sur une période d’essai pour un job payé 30% de plus, et encore moins si il est 50 km plus loin que celui que l’on a déjà.
En fait, on est tellement timoré qu’on fait le jeu de l’employeur.
Si les gens n’hésitaient pas à aller au plus offrant, les salaires seraient différents.
Dans le cas d’un ingénieur justement, entre celui qui décidera de se fixer quelque part, de se complaire dans son CDI et celui qui ira chercher mieux ailleurs, continuera d’étudier, de s’adapter au secteur, il y aura facilement un rapport de 1 à 3/4 au niveau du salaire en fin de carrière.
Et à certains niveaux de qualification, il y a l’option de l’expatriation, même une infirmière qualifiée peut doubler son salaire au Moyen Orient, et net d’impôt. (Le tripler en Suisse)
D’autre part, il faut viser des jobs qui paient plus à la base. En choissant de devenir infirmière en France, tout le monde sait bien que c’est mal rémunéré.
Le monde du travail est en mutation rapide, choisir un métier traditionnel comme infirmière, c’est savoir dans quoi on s’engage.
Le mouvement social…OK! Mais il faut être naif pour croire que ça améliorera son propre sort, c’est chacun, indviduellement qui tient son destin entre ses mains, pas le gouvernement.
@nom a commenté :
27 août 2023 - 8 h 56 min
Les méthodes de gestion de vos revenus du travail que vous exposez sont parfaites pour tous les célibataires, divorcés, veufs, veuves et solitaires-endurcis que porte cette terre…
Mais le monde n’est pas peuplé que de globe-trotters en permanence prêts à tout mettre dans un baluchon et recommencer ailleurs, loin, « pour quelques $ de plus »
Il paraît même que ce monde est majoritairement peuplé de familles, c’est à dire de couples et de leurs enfants qui ont plaisir à vivre ensemble: un concept sur lequel de très nombreuses sociétés, si ce n’est toute!, se sont construites, en faisant une valeur essentielle…mais un concept aujourd’hui incompatible avec vos théories.
Ne me dites pas quand même que vous en êtes resté à la topologie sociale en vigueur jusqu’au milieu du XXele siècle qui voulait que Madame sacrifie son propre futur professionnel au profit de celui de Monsieur et ainsi n’être pour le reste de sa vie que « Epouse-Mère-Accompagnante », si?
Et puis, c’est sans compter avec les enfants: ces déracinements réguliers sont affairs pour éventuellement faire d’eux de très bons polyglottes, mais aussi potentiellement catastrophiques pour leurs suivi et progression scolaire que pour leur insertion relationnelle ( lien de camaraderie, amitiés…etc… cassés régulièrement ) Toutes les études sociologiques sur ces sujets montrent que dans un rapport de 1 à 3 ces pratiques sont hyperbagatives: pour 1 enfant qui ressortira renforcé de ces expériences, 3 autres en garderont au mieux des faiblesses au pire des séquelles /traumatismes et blocages à vie: à vous donc de voir si vous prenez ce risque pour votre progéniture. Perso, je pense que je ne le prendrai pas.
Enfin, vous dites que ne pas bondir sur de meilleures offres loin « fait le jeu des employeurs… »
Mais partir ne le fait il pas aussi d’une autre manière, puisque les employeurs, sachant alors que la majorité de leurs employés ne quittera pas tout pour une chimère lointaine, ne se sentiront ils pas plus libres dans leurs refus d’offrir de meilleurs salaires?
Si l’on combine votre point de vue ( rester= jeu employeur) et le mien ( partir=jeu employeur) , on en déduit que dans les deux cas c’est l’employeur qui a la main.
Des lors, la prise de risque familiale dont je parlais avant se justifie encore moins…
Et donc on en revient au fait que ce n’est pas dans une course personnelle en avant que se trouve la solution, mais bel et bien dans le rapport direct employé-employeur , et donc dépendant in fine de la politique sociale globale des entreprises , du gouvernement …etc…
Bien cordialement.
@@nom a commenté :
27 août 2023 - 12 h 20 min
CQFD!
Vous savez, j’en ai rencontré plein des gens qui ont des idées toutes faites sur l’expatriation. Allez savoir pourquoi, ce sont toutes des personnes qui n’ont pas tenté l’expérience.
Vos arguments, je les connais par coeur, il y a toujours des gens bien intentionnés pour me les rappeler alors que je ne leur ai rien demandé.
Rassurez vous, mes enfants et ma femme sont ravis de l’expérience, sinon, on pouvait tout simplement rentrer en France…
Ma femme pourrait travailler, elle ne le fait pas, bien qu’on soit au XXI siècle, c’est son droit, non?
Je sais, ça en agace plus d’un, mais on est heureux à l’étranger.
Je n’ai pas bien compris votre argument sur le fait que partir ferait le jeu de l’employeur.
Moi, ce que j’observe, c’est que quand un employeur a perdu quelques employés qualifiés et essentiels partis pour un salaire meilleur, il augmente les conditions et il ne le fait que quand il est au pied du mur.
Si, comme vous dites, le bonheur et le pouvoir d’achat dépendent de la politique sociale globale des entreprises et du gouvernement, vous pourrez compter sur quelques % d’augmentation de temps en temps.
Après, faire le choix de la stabilité et de l’immobilisme, je le comprends et le respecte tout à fait, c’est plus simple. Mais il ne faut pas se plaindre que c’est la faute des “nantis”
Il existe des alternatives, c’est tout simplement le message que je voulais faire passer au plus jeunes d’entre nous.
De mon côté a commenté :
27 août 2023 - 16 h 35 min
Tout ce que vous dites rentre totalement dans le cadre de la famille suivant la carrière de Monsieur , avec les choix personnels de vie le permettant. C’est parfait si cela vous a convenu et n’a pas engendré de soucis annexes pour vous même, votre femme et vos enfants, et c’est effectivement totalement votre droit de faire ces choix.
A n’en pas douter, d’autres feront le même choix que vous, et j’espère pour eux, avec des conclusions aussi positives.
Le simple message que moi je voulais faire passer, c’est que votre solution n’est pas généralisable globalement et l’alternative que vous proposez ne peut être motrice pour l’ensemble de la société. Elle ne reste qu’un choix individualiste, honorable au demeurant.
Cordialement.
kiki a commenté :
29 août 2023 - 8 h 59 min
Emirates remplit ses avions avec des tarifs exorbitants…allez comprendre!