Un moteur d’avion à hydrogène fonctionne selon le principe de la propulsion à réaction, similaire à un moteur à turbine classique. Cependant, au lieu de brûler du carburant fossile, il utilise de l’hydrogène comme combustible, ce qui le rend beaucoup plus respectueux de l’environnement.
L’hydrogène est stocké dans des réservoirs haute pression à bord de l’avion. Lorsqu’il est nécessaire de produire de la poussée, l’hydrogène est injecté dans la chambre de combustion du moteur. À l’intérieur de cette chambre, il entre en contact avec l’oxygène de l’air, et une réaction chimique se produit, produisant de la chaleur intense.
Cette chaleur générée par la combustion de l’hydrogène provoque l’expansion des gaz à haute température, créant une forte pression. Ces gaz en expansion sont dirigés vers l’arrière du moteur par des tuyères, générant ainsi une poussée propulsive. C’est ce principe de la troisième loi de Newton qui permet à l’avion de se propulser en sens inverse et de prendre de la vitesse.
Le principal avantage de l’hydrogène en tant que combustible est qu’il ne produit que de l’eau comme sous-produit lors de la combustion. Aucun polluant atmosphérique ni émission de CO2 ne sont libérés, ce qui en fait une option respectueuse de l’environnement et contribue à réduire l’empreinte carbone de l’aviation.
Cependant, le développement de moteurs d’avion à hydrogène présente encore des défis. L’hydrogène étant moins dense que les carburants traditionnels, il nécessite des réservoirs plus volumineux pour stocker une quantité équivalente d’énergie. Cela peut augmenter le poids total de l’avion, affectant son efficacité énergétique et son autonomie de vol.
Néanmoins, l’industrie de l’aviation explore activement de nouvelles technologies et des solutions innovantes pour rendre les moteurs à hydrogène plus performants et viables à grande échelle. Avec les progrès de la recherche et du développement, les moteurs d’avion à hydrogène pourraient jouer un rôle crucial dans la transition vers une aviation plus durable et respectueuse de l’environnement dans le futur.
Michael a commenté :
4 août 2023 - 18 h 22 min
Il ne reste plus qu’à trouver le moyen de produire de l’hydrogène. A ce jour, toutes les solutions sont très gourmandes en énergie et fatalement prodructrices de CO2, retour à la case départ.
Greg6 a commenté :
5 août 2023 - 8 h 13 min
Le nucléaire : assez de puissance, pas ou très peu d’émissions de CO2.
lpj a commenté :
5 août 2023 - 10 h 57 min
Oui SI les écolos-gauchos n’obligeaient pas fermer des centrales en fonctionnement et à mettre des bâtons dans les roues pour les projets de construction.
Et on connait leur capacité d’influence pour ne pas dire plus.
lpj a commenté :
5 août 2023 - 10 h 59 min
L’avenir s’annonce particulièrement radieux.
Toutefois, je me permets de rappeler que des annonces similaires pour pour les automobiles sortent depuis 30/40/50 ans .. pour le résultat qu’on connait.
FL360 a commenté :
5 août 2023 - 13 h 03 min
Espérons que l’aéronautique sache se saisir de cette révolution à venir qu’est l’hydrogène carburant.
Quant à l’automobile, malgré les essais très encourageants de TOYOTA et la mise au point d’un système d’adaptation des voitures à essence à l’hydrogène carburant par une équipe de jeunes ingénieurs lyonnais, l’ineptie du tout électrique semble sans retour, vu les énormes investissements déjà réalisés. A moins que lorsque tout les véhicules électriques chargeront en même temps, si l’on n’a pas 20 nouvelles centrales nucléaires opérationnelles en un claquement de doigt, on va peut-être réaliser l’ENORME erreur qu’est le tout-électrique !
FL360 a commenté :
5 août 2023 - 13 h 05 min
… tous les …
Justin Fair a commenté :
6 août 2023 - 11 h 40 min
Ce n’est pas tout de produire de l’hydrogène, il faut l’embarquer dans des réservoirs volumineux et/ou très lourds…
2 inconvénients majeurs, et rédhibitoires, pour les engins volants, qui ne sont pas près d’être résolus…
Greg6 a commenté :
6 août 2023 - 17 h 51 min
Pour l’instant… mais les recherches et le développement commencent à peine. L’hydrogène n’était pas sérieusement considéré pour les avions, justement à cause de ces inconvénients. Mais depuis quelques temps ça commence à changer.
De plus il faut compter aussi avec de nouveaux moteurs plus sobres : progression sur les Propfans, nouveaux geared turbofans à grand diamètre (comme l’ultrafan de RR).
Moteurs qui demanderont moins de carburant, et donc moins d’hydrogène.
Bern a commenté :
6 août 2023 - 16 h 23 min
Sujet recopié d’un mauvais extrait auquel on a ajouté un fumeux ” troisième loi de Newton ” pour paraitre intelligent , alors que sur les moteurs actuels 80 à 90 % de la ” poussée ” est fournie par le FAN , 10 à 20 % seulement par réaction !!!
Rédacteur ( trice ) nul (le ) .
Jocelyn a commenté :
8 août 2023 - 14 h 42 min
Tout à fait d’accord.
Je tiens également à noter que la combustion d’hydrogène produit bel et bien des polluants, bien que ne produisant pas de CO2.
Des NOx sont produits et l’eau n’est pas si propre dans certaines conditions atmosphériques. Les “contrails”, nuages formés en altitude par l’eau produite par les moteurs (classiques ou hydrogène) piègent le rayonnement terrestre dans l’atmosphère.
Le sujet est bien documenté, une simple recherche et un cross-checking basique aurait permis de rédiger un article un minimum correct.