La Direction de la Police aux Frontières et le Groupe ADP (Aéroports de Paris) s’associent pour dresser le bilan mensuel des temps d’attente que rencontrent les passagers aux différents points de contrôles des frontières dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.
En juin à Paris-Charles de Gaulle, sur près de 4 millions de passagers des vols internationaux, 77,2% ont attendu moins de 10 minutes, 96,5% moins de 30 minutes et 99% moins de 45 minutes. À Paris-Orly, sur près d’1,1 million de passagers des vols internationaux, 90,4% ont attendu moins de 10 minutes, 99,5% moins de 30 minutes et 99,9% moins de 45 minutes.
Dans leur baromètre publié désormais chaque mois, la Police aux Frontières et le Groupe ADP signalent les événements qui ont causé des files d’attentes interminables en juin:
– Lundi 5 juin aux arrivées du Terminal 2B de Paris-Charles de Gaulle : une panne informatique système de contrôle transfrontier entre 11h55 à 12h20, impliquant une fermeture des sas Parafe sur ce créneau, s’est combinée à un important flux de passagers que les effectifs présents n’ont pas pu absorber. Une temporisation des arrivées et des flux de passagers au niveau des coursives de débarquement a été mise en place par le Group ADP. Environ 500 passagers ont attendu jusqu’à 1h40 sur cet épisode.
– Jeudi 8 juin aux arrivées du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, une panne informatique du système de contrôle aux frontières, qui a eu les mêmes effets que l’occurrence précédente, au moment où un grand nombre de passagers se présentaient aux contrôles : environ 500 passagers ont attendu jusqu’à 1h30 au Terminal 1 en milieu d’après-midi.
– Mercredi 7 juin, aux contrôles en correspondance Schengen vers International côté Hub Air France à Paris-Charles de Gaulle, mobilisation des effectifs de la police sur des missions prioritaires : environ 350 passagers ont attendu jusqu’à 1 heure à ces contrôles, du fait de la mobilisation de plusieurs policiers aux frontières sur des missions prioritaires non prévues, ce qui n’a pas permis d’absorber le pic de correspondances matinal vers 9h00. En deuxième partie de matinée, le nombre de policiers a été nettement renforcé, tout en maximisant l’utilisation des sas PARAFE, ce qui a permis de baisser significativement les temps d’attente.
– Samedi 10 juin, aux arrivées du Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle, priorisation des départs : environ 1 900 passagers ont attendu jusqu’à 90 minutes pour passer cette frontière. En ce samedi de fort trafic, le choix a été fait de prioriser les départs, afin de garantir la ponctualité du programme de vols. Des mesures de prévenance (distribution d’eau, priorisation des passagers fragiles) ont été mises en place par les hôtes et hôtesses d’accueil, et l’orientation vers les sas PARAFE renforcée.
– Lundi 12 juin, aux départs du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, période de très forte affluence : durant la matinée, environ 2 000 passagers ont attendu jusqu’à 1 heure, malgré l’ouverture de toutes les aubettes de police et de tous les sas PARAFE. Un dispositif a été mis en place pour créer une ” zone tampon ” en amont des contrôles, pour éviter de saturer la zone d’attente, et les hôtes et hôtesses d’accueil ont orienté le maximum de passagers éligibles aux sas Parafe.
Pour rappel, les temps d’attente maximum à la Police aux Frontières dans les aéroports, fixés par le Premier ministre lors du conseil interministériel du tourisme du 26 juillet 2017, sont de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non européens.
Kitaro a commenté :
31 juillet 2023 - 9 h 43 min
Pourrait on donner les statistiques par flux arrivées et départs?
Alex a commenté :
1 août 2023 - 9 h 50 min
Les aéroports parisiens sont une vraie honte. Un seul agent des douanes (PIF) quand 4 gros porteurs se posent en même temps.
1.500 passagers à traiter et plus d’une heure d’attente avec enfants etc.
À l’étranger, il y a 7 à 8 agents pour faire ces contrôles. Je fais à chaque fois le même constat et je ressent la même honte à chaque voyage.
Les chiffres données par les aéroports ne reflètent pas la réalité et sont limite mensongers…