Le Groupe HNA propriétaire entre autres des compagnies aériennes Hainan Airlines, Beijing Capital Airlines ou Lucky Air, veut porter sa flotte globale à plus d’un millier d’avions d’ici la prochaine décennie, et à jusqu’à 1300 d’ici 2035..
Alors qu’il dispose déjà d’environ 800 appareils et vient d’annoncer une commande de cent monocouloirs COMAC et ARJ pour ses filiales régionales, le groupe chinois pourrait bientôt dévoiler l’acquisition de plusieurs centaines d’avions d’ici 2029, qui lui feraient dépasser les 1000 appareils dans sa flotte globale. Et ce afin de répondre à la croissance du trafic aérien en Chine, les dirigeants de HNA visant à l’horizon 2035 « entre 1200 et 1300 avions ».
Selon Caixin Global, Hainan Airlines est le premier transporteur du groupe et à ce titre « devrait être le premier destinataire » de ces commandes. Sa flotte compte déjà (212 Airbus A330 et surtout Boeing 737 et 787), Hainan Airlines fournissant donc plus d’un quart de ses avions et sera « probablement le plus grand destinataire » de ces nouveaux avions.
Aucun détail n’a été fourni sur les types d’avions visés ni sur un éventuel calendrier, mais un autre pays en plein développement – l’Inde – a cette année multiplié les commandes géantes (chez Air India puis Indigo).
Bencello a commenté :
21 juillet 2023 - 10 h 34 min
On parle bien du groupe qui, en 2021, a été déclaré en faillite, ne prenait pas livraison des ses A350, était embourbé dans la gigantesque crise immobilière chinoise, et dont le patron est mort, “tombé” d’un mur en voulant prendre une photo en 2018 dans le sud de la France ?
Les choses changent vite en Chine…
TNW432 a commenté :
21 juillet 2023 - 11 h 25 min
Non c’est plutôt normal, les difficultés qui ont touché Hainan Airlines étaient celles de son propriétaire qui se sont répercutés sur la compagnie, or ce fameux propriétaire a revendu la compagnie, c’est plus le même proprio
Anna Stazzi a commenté :
21 juillet 2023 - 12 h 06 min
Son vrai propriétaire est le PCC via son émanation, l’armée pop.
Le gars – hélas – tombé du mur n’était qu’un prête-nom.
Le « capitalisme » étant d’état en Chine.
Dès qu’une tête dépasse, on la coupe. Surtout ds les domaines stratégiques, comme le transport.