La compagnie aérienne LOT Polish Airlines lancera cet hiver une nouvelle liaison entre Wroclaw et Séoul, qui s’ajoutera à celles reliant Varsovie et Budapest à la capitale de Corée du Sud.
A partir du 3 novembre 2023, la compagnie nationale polonaise proposera un vol par semaine entre Wroclaw-Copernicus et l’aéroport de Seoul-Incheon, opéré en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 18 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 213 en Economie (252 sièges). Les départs sont programmés le vendredi à 16h25 pour arriver le lendemain à 11h45, les vols retour quittant la Corée du Sud le vendredi à 8h50 pour se poser à 14h25.
Cette rotation sans concurrence remplacera alors l’une des cinq proposée au départ de Varsovie-Chopin, les deux existante depuis Budapest-Ferenc Liszt restant inchangées
Selon le président de LOT Michał Fijoł, l’offre de la compagnie de Star Alliance « participera au développement des relations commerciales entre la Pologne et la Corée du Sud. Les bénéficiaires seront doubles, qu’il s’agisse des associés aux entreprises coréennes opérant en Basse-Silésie et des passionnés de voyages longue distance. À bord du Dreamliner, ils voyageront de Wrocław à Séoul, la capitale et la plus grande ville de Corée du Sud. Cela signifie que des bureaux installés dans les gratte-ciel modernes locaux et des délices du marché de Tongin, ou des promenades dans le quartier exclusif de Gangam-gu, seront à la disposition de chaque résident de Wrocław ».
« Nous avons constamment travaillé pour rétablir la rentabilité durable de LOT. Nous mettons l’accent sur l’excellence opérationnelle et le développement commercial dans les segments les plus prometteurs, en utilisant toutes les opportunités du marché. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous incluons dans notre offre des liaisons longue distance depuis les aéroports régionaux », a-t-il ajouté. Le coefficient d’occupation des avions de LOT, les rapports de ponctualité ou les données financières « attestent que nous poursuivons la bonne stratégie ». La compagnie aérienne a dégagé pour l’année 2022 un bénéfice de 28 millions de dollars.
#PLLLOT z Wrocławia (WRO) do Seulu (ICN). #flyLOThttps://t.co/z6e4AD7Ser
— Polskie Linie Lotnicze LOT (@LOTPLAirlines) July 7, 2023
T-LFSP1 a commenté :
13 juillet 2023 - 7 h 54 min
Bjr – Du fait de l’interdiction de survol de la Russie, par où passent les avions des compagnies polonaises et scandinaves pour se rendre en Asie ? Pour mon information et celle qui pourrait intéresser d’autres lecteurs, je remarque que les appareils d’Emirates et qui partent des USA empruntent des routes qui les font passer au-dessus du pôle nord. Imaginons une perte des moteurs, que se passe-t-il ?
C’est selon…. a commenté :
13 juillet 2023 - 10 h 32 min
C’est selon le type d’appareil utilisé alors par Emirates.
S’il y a perte d’un moteur ( coupure/arrêt en vol sur décision CDB sans autre problème apparent) sur unA380 quadriréacteurs, alors l’avion continue sa route jusqu’à destination : il m’est arrivé en B747-400 de faire 90% d’un vol Buenos Aires-Paris sur 3 moteurs après en avoir coupé un au niveau des chute d’Iguazu pour cause de consommation excessive d’huile… Inutile de vous dire que c’est pas de tout repos et qu’on surveille les paramètres des 3 autres moteurs comme le lait sur le feu,juste au cas où…
Si la être d’un moteur serait sur un B777-300 d’Emirates, étant un biréacteur, même en passant très au nord de la Russie, la route de cet appareil doit respecter les conditions vols ETOPS: devenu monomoteur,l’avion se déroutera sur l’aéroport correspondant à son plan de vol.
A noter qu’encas d’urgence manifeste, les interdictions de survol qui touchent la Russie sont inexistantes.
T-LFSP1 a commenté :
13 juillet 2023 - 17 h 14 min
Bjr – Grand merci pour toutes ces informations extrêmement intéressantes. J’ai eu l’occasion de parler une fois avec un pilote de 747 et qui venait de prendre sa retraite, il nous racontait tout un tas d’anecdotes sur les incidents et gros incidents en vol. Il nous expliquait qu’en Afrique au niveau de l’Equateur, ils étaient parfois contraints de se poser pour ne pas avoir à franchir des énormes formations orageuses. Ils nous indiquaient qu’en cas de croisement avec un autre appareil au-dessus de l’Atlantique, la liaison radio commençait alors qu’ils étaient encore à 1.000 km l’un de l’autre ce qui est possible en VHF. Bref, vous pourriez répondre par des pages et des pages. Bien cordialement.