La compagnie aérienne Kenya Airways veut se séparer de ses De Havilland et Embraer au profit d’une flotte 100% Boeing, dans le cadre d’une campagne de réduction des coûts.
Basée à l’aéroport de Nairobi-Jomo Kenyatta, la compagnie nationale kenyane a lors don assemblée générale annuelle fait le point sur l’année écoulée, quand ses progrès en matière de redressement sont restés « dans la ligne de mire ». « Nos efforts de restructuration et de transformation ont permis d’augmenter les recettes de 66% pour atteindre 117 milliards de KES » (831 millions de dollars), a déclaré le président du conseil d’administration de Kenya Airways Michael Joseph. Une croissance « due à une augmentation significative du nombre de passagers, qui a augmenté de 68 % pour atteindre 3,7 millions de clients, comme du fret de 3,5% à plus de 65.000 tonnes », a-t-il précisé.
Une des actions pour revenir dans le vert en 2027 concerne la rationalisation de la flotte : Kenya Airways va « très progressivement » se séparer de ses treize Embraer 190 et des sept Dash-8 Q400 de sa filiale Jambo Jet, au profit d’une flotte tout-Boeing (elle opère déjà deux 737-700, huit 737-800 et neuf 787-8 Dreamliner). Ses 34 avions ont une moyenne d’âge de 11,7 ans, mais celle des 737 approche les 15 ans en incluant les deux 737-300SF dédiés au cargo.
Selon le CEO de la compagnie de l’alliance SkyTeam Allan Kilavuka, le retrait des avions régionaux se fera « par étapes plutôt que par la vente rapide d’un portefeuille », afin d’éviter tout risque de « surchauffe ». Il a ajouté : « Malgré quelques vents contraires, comme l’augmentation de 160% du coût du carburant d’une année sur l’autre et la détérioration du dollar qui a eu un impact sur nos coûts d’exploitation directs, nous sommes convaincus que les initiatives de restructuration introduites en 2022 permettront à la compagnie aérienne de réussir et d’atteindre son objectif de redressement d’ici à 2024 ».
NDR a commenté :
12 juillet 2023 - 10 h 53 min
AT passe de 50 a 200 avions pour se préparer a CDM ⚽️ 2030
https://www.leconomiste.com/flash-infos/royal-air-maroc-les-details-du-contrat-programme-2023-2037
Bencello a commenté :
12 juillet 2023 - 12 h 04 min
Remplacer des Embraer et des Q400 par du MAX, c’est plus de l’élagage que de la rationalisation.
Sinon chez Airbus il y a l’A220, à associer avec les best-seller A320.
Et ATR, filiale d’Airbus propose des appareils très fiables
Greg6 a commenté :
13 juillet 2023 - 11 h 50 min
Chez Kenya la configuration des 737 semble être assez “light” et spacieuse, avec en plus des sièges business. Par exemple les 737-800 n’ont que 145 sièges, en 129+16.
A mon humble avis, s’ils souhaitent rester sur du tout Boeing ce qui semble être le cas, les max7 peuvent faire l’affaire en lieu et place d’un A220 ou d’un E195e2. Car ils seront loin d’être surchargés, à priori bien en dessous des 150 sièges.
Pour les Q400, c’est effectivement une autre histoire. Notamment sur le réseau intérieur ou des destinations à faible densité.
Greg6 a commenté :
13 juillet 2023 - 11 h 21 min
Ils n’annoncent aucune commande ou prospect pour l’instant, ni max ni 737ng d’occasion ( pour rester sur Boeing, puisqu’on parle de rationalisation ).
Donc ils tranchent dans le vif en attendant des jours meilleurs, je suppose. Sans commande, c’est une diminution du réseau autant qu’une rationalisation.