Le trafic de mai 2023 dans les aéroports parisiens a progressé à 8,9 millions de passagers, pour atteindre 96,9% des niveaux de 2019, avant la pandémie de Covid-19. Au niveau du Groupe ADP, ce niveau de trafic est désormais dépassé à 101,5% du trafic d’avant la crise sanitaire.
En mai 2023, l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle a accueilli 5,920 millions de passagers (+13,3% par rapport à mai 2022), soit 91,6% du trafic de 2019. A Paris-Orly, 2,954 millions de passagers ont été accueillis (+14,1% par rapport à mai 2022), soit 106,7% des niveaux de 2019.
Depuis le début de l’année, les deux aéroports parisiens ont enregistré au total 38,088 millions de passagers, une hausse de 30,0% qui place Paris Aéroport à 89,8% des niveaux de trafic de la même période en 2019 (87,4% pour CDG et 95,4% pour Orly).
Le coefficient d’occupation moyen des avions dans les aéroports parisiens a atteint le mois dernier 84,9%, en hausse 1,8 point de pourcentage par rapport à mai 2022 mais en baisse de 1,2 point par rapport à mai 2019 (l’augmentation est de 7,5 points sur les cinq premiers mois de l’année, à 84,0%).
Pour l’ensemble du Groupe ADP, le trafic de mai 2023 atteint 28,979 millions de passagers, en hausse de 18,8% par rapport à l’année dernière, pour atteindre 101,5% des niveaux de 2019. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, le trafic global s’affiche à 124,523 millions de clients, en hausse de 34,0% par rapport 2022 et à 97,2% des niveaux d’avant la crise sanitaire.
©ADP
euclid a commenté :
21 juin 2023 - 11 h 57 min
et des services qui ne suivent absolument pas… des passerelles télescopiques HS, des files d’attente interminables aux contrôles de sureté (même en Sky Priority), 90% des systèmes PARAFES HS, des voies autoroutières totalement sous-dimensionnées aux abord des aérogares créant des goulets d’étranglement sans in et on ne va pas parler des arrivées au compte goutte des taxis à chacune des aérogares… quant aux chantiers sur chaque aérogare, ils se multiplient et durent une éternité. Bref, il s’agit d’un chantier permanent qui prouve le manque d’anticipation d’ADP à la croissance, mais la succession de petits ajustements sans ambition et sans aucune vision à long terme.
Il serait urgent de penser DES MAINTENANT a un tout nouveau terminal. L’abandon du T4 est une erreur grossière, à l’heure ou tous les grands hub anticipent déjà les 20/30 prochaines années avec des projets ambitieux. Chez ADP, on cherche à pousser les murs… ça promet.