Du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023, les 70 tour-opérateurs membres du Syndicat de tour-opérateurs français (Seto) ont fait voyager 632 264 clients en voyages à forfait, soit une hausse de 49% par rapport à l’année précédente.
Aussi, le chiffre d’affaires engrangé par les voyages à forfait (incluant vol, hébergement et pension) est en hausse de 61% et dépasse désormais le milliard d’euros. Durant cette période, les Canaries, le Maroc et l’Égypte sont en tête des destinations moyen-courrier alors que la République dominicaine, l’île Maurice et les Antilles françaises occupent les trois premières places des destinations long-courriers.
«La saison été 2023 se présente de façon positive», selon le Seto, avec des réservations en hausse de 35,6% et un chiffre d’affaires lui aussi en hausse de 44,1%. «Sur les prévisions de l’été, on retrouve les grandes destinations qu’on avait connues avant le Covid», explique René-Marc Chikli, président du Seto, cité par l’AFP. La Grèce et les Baléares restent en tête, suivies d’«une Tunisie qui monte en puissance et du Maroc, qui fait trois fois le trafic prévisionnel par rapport à l’été dernier».
Sur les long-courriers, «la grande surprise» selon René-Marc Chikli, «ce sont les États-Unis, avec un dollar pas vraiment favorable pour les Français, le Canada et l’île Maurice». «Nos clients ont décidé de voyager après une période difficile, ils avaient envie de s’évader et n’hésitent pas à payer le prix», assure-t-il.
«Sur l’été, on va rester sur une augmentation forte du chiffre d’affaires et un trafic moindre par rapport aux années précédentes», a fait savoir René-Marc Chikli, qui pense «retrouver un volume d’affaires de 2018-2019». Après une «montée en puissance des réservations pour atteindre un sommet en janvier», les tour-opérateurs français ont constaté un ralentissement des réservations à partir de février avec «l’impact des mouvements sociaux». Mais si la saison estivale s’annonce prometteuse, les tour-opérateurs français craignent de perdre des clients en cas de nouvelles hausses de prix en raison de l’inflation persistante.
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