Airbus va recruter 3500 personnes en France dans l’ensemble de ses activités, soit le même nombre que l’année dernière, pour assurer la monté en cadence de la production des monocouloirs – et préparer l’arrivée des futurs avions à hydrogène.
Après avoir annoncé fin janvier une prévision de 13.000 embauches en 2023 pour l’ensemble du groupe, l’avionneur européen a précisé le 20 févier 2023 que la moitié des nouvelles embauches remplaceront des « départs naturels ». Sur ce total, 2300 postes concernent la branche Avions commerciaux, 700 Airbus Helicopters et 500 les branches Defense et Space.
Le besoin de salariés supplémentaires dans la branche Avions commerciaux tient en partie à la montée en cadence amorcée par Airbus, notamment pour ses monocouloirs A320neo. Alors qu’il en produisait quarante par mois pendant la pandémie, l’avionneur compte passer à 65 appareils par mois en 2024, et 75 « au milieu de la décennie ». Et pour tenir son projet de faire voler un avion commercial à hydrogène en 2035, Airbus veut aussi embaucher dans de nouveaux métiers et spécialités liés à la décarbonation, à la transformation numérique et à la cyber-technologie.
Conjoncture oblige, Airbus a aussi annoncé avoir signé avec trois des quatre syndicats français représentatifs (CFE-CGC, CFTC et FO ont paraphé, mais pas la CGT) le projet Reload, qui remet à plat quelque 174 accords négociés depuis une cinquantaine d’année. Une dizaine de textes entreront en vigueur à partir de janvier 2024 pour l’ensemble des 48.000 salariés du groupe, améliorant et uniformisant les conditions de travail et les salaires dans toutes les branches. Selon le directeur France des ressources humaines Mikaël Butterbach, « on a négocié pendant plus de 19 mois sur les thématiques de la protection sociale, de la durée du travail, des congés, de la rémunération ».
Aucun commentaire !