La journée de jeudi sera marquée par une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites, avec un impact en hausse sur le transport aérien. La DGAC a de nouveau demandé aux compagnies aériennes de réduire préventivement leur programme de vols en France, mais cette fois à hauteur de 30% à l’aéroport de 30% à l’aéroport de Paris-Orly, et de 20% à Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes et Toulouse.
Après trois jours de grève dans le contrôle aérien les 19 et le 31 janvier 2023, puis le 7 février 2023, quand la direction générale de l’aviation civile avait demandé une réduction de 20% des programmes de vols à l’aéroport de Paris-Orly, et une « grève surprise » le 11 février, c’est donc un retour à la « normale » qui est annoncé pour le jeudi 16 février. La Direction générale de l’aviation civile a annoncé ses recommandations sur les annulations de vols préventives : 30% des programmes à Paris-Orly, et pour la première fois 20% dans les principaux aéroports régionaux Lyon-Saint Exupéry, Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantique et Toulouse-Blagnac.
Première concernée, la compagnie aérienne Air France prévoit d’assurer pour cette journée la totalité de ses vols long-courriers, et 91% de ses vols court et moyen-courriers. « Des retards et des annulations de dernière minute ne sont pas à exclure. Le programme de vols est à jour et les clients concernés par des vols annulés ont été notifiés individuellement, par SMS, e-mail ou via l’application Air France ». Sa filiale low cost Transavia France n’avait pas encore communiqué une liste de vols annulés au moment de la rédaction, tout comme l’espagnole Vueling. Les trois avaient été les plus affectées par les précédentes grèves, qui avaient aussi perturbé les opérations d’easyJet, Royal Air Maroc, Air Algérie ou Iberia entre autres.
Contrairement à samedi dernier quand il spécifiait ne pas avoir appelé à la grève (« l’ensemble des agents de la DGAC voulant cesser le travail, sont couverts par le préavis de l’UFSE-CGT », précisait il alors), le syndicat de contrôleurs aériens USACcgt a publié dès la semaine dernière un préavis pour vendredi. Le syndicat majoritaire chez les aiguilleurs du ciel, le SNCTA, avait dès le 19 janvier décidé de ne pas appeler à la grève ; sa position n’a apparemment pas changé. Et son comité national a dans un communiqué dénoncé « le comportement d’organisations syndicales minoritaires qui, malgré l’absence de relais explicite, ont adopté une communication ambiguë voire incitant à la mobilisation. Si l’exercice du droit de grève demeure individuel et légal, les organisations syndicales ont un devoir de clarté. Le comité national appelle à des messages syndicaux clairs et responsables ne rompant pas les usages établis à la DGAC au risque d’impacter, sans préavis, la gestion opérationnelle des salles de contrôle et du trafic aérien ».
Préavis de grève du 16/02/2023 ! https://t.co/PHQmv2m5ix
— USACcgt (@usac_cgt) February 9, 2023
#Perturbations | Mouvement social national interprofessionnel du 16 février 2023. pic.twitter.com/7MAyHvCndA
— Direction générale de l'aviation civile 🇫🇷🇪🇺 (@DGAC) February 14, 2023
Momoderabat a commenté :
15 février 2023 - 10 h 54 min
A chaque fois quand je viens en fronce j’ai l’impression de voyager dans le passé….c’est comme une immersion dans le monde d’avant.
PIONEER 300 a commenté :
15 février 2023 - 17 h 23 min
Apres les petits arrangements entre amis sur les tour de services les contrôleurs veulent aussi les gros arrangements pour la retraite
Cette corporation est un etat dans l etat ,qui n’a que faire de l’aérien car finalement bien au chaud et protégée par un statut lui donnant une forte capacité de nuisance en se drapant regulierement dans la notion de sécurité Chacun doit défendre ses acquis mais il faut parfois penser a ne pas scier la branche sur laquelle on est assis …A méditer
Greg765 a commenté :
17 février 2023 - 6 h 40 min
Vous noterez quand même que le syndicat majoritaire n’appelle pas à la grève.