Nice-Côte d’Azur, troisième aéroport de France après Paris-CDG et Paris-Orly, a enregistré en 2022 un trafic de passagers, certes encore à seulement 84% celui de 2019, mais qui correspond à un fort rebond.
En 2022, l’aéroport niçois a enregistré un trafic de 12,12 millions de passagers (avec 144 843 mouvements de vols commerciaux), contre 14,5 millions en 2019, année où la plateforme proposait 120 destinations directes opérées par 57 compagnies régulières desservant 44 pays. Pour l’actuelle saison hivernale 2022-2023, Nice-Côte d’Azur propose un total de 67 destinations dans 30 pays. En dehors de Paris, il est aussi le seul aéroport français à proposer neuf liaisons long-courriers régulières vers Abou Dhabi, Bahreïn, Dubaï, Koweït, New York et Montréal.
« Au-delà des données chiffrées, nous voulons surtout retenir plusieurs faits marquants comme le retour d’une très bonne connectivité caractérisé par le dynamisme de notre réseau de destinations, internationales pour les deux tiers, avec un record de neuf long-courriers, témoin de l’attractivité mondiale de la Côte d’Azur. Ensuite, la réouverture réussie du terminal 1 le 27 mars. C’était un engagement de ne jamais être un frein à la reprise et cela a permis de mieux préparer le retour du trafic de cœur d’été, de préserver la bonne performance opérationnelle et éviter les soucis rencontrés par d’autres plateformes européennes grâce à la mobilisation de tous les acteurs de l’aéroport. Nous avons ainsi conservé la qualité de service qui demeure notre priorité, notre première responsabilité vis-à-vis de nos partenaires et des voyageurs », résume Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur.
Cette qualité de service est d’ailleurs au cœur du projet d’extension du terminal 2, rendu nécessaire par les risques de saturation de ses infrastructures. Validé fin 2022, son chantier va pouvoir débuter dès le début de l’année pour une livraison en deux temps, une première tranche à l’été 2025 et une deuxième l’année suivante. « Cette extension permettra à l’aéroport de gérer les pics de trafic en préservant le confort des voyageurs, la fluidité de leurs parcours au sein des terminaux et ainsi la ponctualité des vols », anticipe Nice-Côte d’Azur.
Par ailleurs, 2022 a confirmé la tendance relevée pendant la pandémie, où le recours à l’aviation privée avait permis de pallier le manque d’avions de ligne et confirmer la nécessité, pour les professionnels, de pouvoir se déplacer rapidement à travers la France et l’Europe. Plus résiliente pendant la crise sanitaire, l’activité de l’aviation privée en 2022 a permis de retrouver voire dépasser légèrement les niveaux de trafic de 2019.
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