La compagnie aérienne Turkish Airlines a transporté 71,8 millions de passagers l’année dernière, avec une hausse de 6% sur l’international. La société de leasing Avolon lui a livré cinq Airbus A321neo supplémentaires.
En 2022, la compagnie nationale de Turquie basée à l’aéroport d’Istanbul a transporté 71,8 millions de clients dont 46,3 millions vers et depuis l’étranger, un secteur où le coefficient d’occupation de ses avions atteignait 80,2%. Dans son communiqué aux autorités financières le 9 janvier 2023, Turkish Airlines précise que les 25,4 millions de passagers ayant voyagé sur ses lignes intérieures l’année dernière sont à comparer aux 30,44 millions enregistrés en 2019, avant la pandémie de Covid-19.
Le nombre de destinations desservies par la compagnie de Star Alliance est passé en trois ans de 318 à 337 ; elle a également transporté un total de 1,68 million de tonnes de fret et courrier l’année dernière, en hausse de 8,7% par rapport à 2019.
Durant le seul mois de décembre 2022, le nombre de passagers de Turkish Airlines était supérieur de 1,1% par rapport au même mois de 2019 pour atteindre 5,54 millions, le coefficient d’occupation passant de 80,7% à 81,6%. Le nombre de voyageurs internationaux est passé de 3,39 millions en décembre 2019 à 3,6 millions le mois dernier, tandis que le nombre de passagers intérieurs a chuté de 7,8% à 1,93 million.
Côté flotte, on retiendra de la journée de lundi l’annonce par Avolon que la livraison de cinq nouveaux A321neo a été menée à bien, sans plus de détail ; la société de leasing irlandaise a désormais placé huit avions chez Turkish Airlines. Paul Geaney, président et directeur commercial d’Avolon, a déclaré : « Nous sommes ravis d’avoir travaillé avec Turkish Airlines sur cette transaction qui renforce encore le lien entre nos deux sociétés. Nous sommes fiers de les soutenir alors qu’ils poursuivent l’expansion de leur réseau pour répondre à la forte reprise qu’ils connaissent dans la demande des passagers ».
Turkish Airlines dispose désormais de 37 A321neo sur les 92 attendus (y compris pour sa filiale AnadoluJet), tous configurés pour accueillir 20 passagers en classe Affaires et 162 en Economie 182 sièges).
Nico a commenté :
10 janvier 2023 - 15 h 19 min
AF devrait prendre exemple de Turkish….un réseau de fou, une qualité irréprochable, des centaines d’avions….tellement de destinations à ouvrir ou réouvrir pour la compagnie française …
Ben oui mais….. a commenté :
10 janvier 2023 - 19 h 36 min
Air France a deja un nombre d’avions et de destinations infiniment plus grand que Finist’air…
rv2Lyon a commenté :
10 janvier 2023 - 19 h 54 min
Le modèle économique des deux compagnies doit être très différent. Je pense que les salaires des pilotes et navigants doit être très différent entre les deux compagnies. Si le service à bord des deux compagnies est en hausse permanente, le succès de Turkish se fait sur leur hub d’Istanbul avec des visites proposées pour les correspondances longues, des nuits d’hôtels offertes pour ceux qui décident de s’arrêter au moins un jour à Istanbul.
La différence est qu’entre Istanbul et Paris il y a une grosse différence. Je ne veux pas faire ombrages à nos amis turcs, mais Paris, tous les étrangers veulent y venir au moins une fois dans sa vie, Istanbul fait beaucoup moins rêver, même si c’est une très jolie villev et que le coût de la vie est très abordable pour les occidentaux.
Philippe a commenté :
11 janvier 2023 - 11 h 35 min
Ce qui est aussi très appréciable, c’est d’avoir une vraie classe affaire sur les vols en transit pour Istanbul.
rv2Lyon a commenté :
12 janvier 2023 - 10 h 26 min
Tout à fait d’accord avec vous. Entre les compagnies Européennes avec le siège central bloqué, un espace identique à l’éco mais un billet vendu deux à trois fois plus cher et Turkish Airlines avec une vraie Business, un vrai repas au même prix, il n’y a pas photo. Et c’est ce qui attire beaucoup de personnes à prendre la Turkish pour faire une escale à Istanbul pour des destinations malgré tout pas si éloignée.
Des amis sont partis par exemple à Dubai pour 300 euros de moins via Istanbul en éco que par le vol direct Emirates. Pour 3 heures de plus de voyage (surtout à l’aéeoport d’Istanbul), cela en vaut la chandelle.