Les pilotes de Kenya Airways ont entamé une grève à partir d’aujourd’hui pour demander de meilleures conditions de travail, a indiqué hier leur syndicat KALPA.
En conséquence, aucun vol de Kenya Airways ne partira de l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi ce samedi 5 novembre à partir de 06h00 (03h00 GMT), a indiqué le secrétaire-général du syndicat, le capitaine Murithi Nyaga. «La direction ne nous a laissé aucune autre option», a-t-il assuré, soulignant qu’un préavis de 14 jours avait expiré sans qu’une solution ne soit trouvée. KALPA qui compte 400 membres
Les pilotes de Kenya Airways, qui entretiennent des relations tendues avec la direction, demandent le rétablissement des contributions à un fonds de prévoyance et le versement des salaires impayés pendant la pandémie du Covid-19. De son côté, la direction de Kenya Airways a indiqué que ce mouvement social allait compromettre la reprise de la compagnie, assurant que les demandes des pilotes ne méritaient pas une grève. Lundi, une décision de justice avait suspendu le préavis de grève mais les pilotes ont maintenu le mouvement.
Le Kenya est la locomotive économique de la région et une destination touristique majeure sur le continent, sa compagnie aérienne nationale transportant plus de 4 millions de passagers vers 42 destinations chaque année. Le nouveau ministre kényan des Transports, Kipchumba Murkomen, a estimé que la grève s’apparentait à « un sabotage économique ». Selon lui, environ 10.000 passagers sont affectés par cette grève. Il a fait appel à la « bonne volonté des pilotes pour mettre fin à la grève » tout en admettant que leurs revendications « pouvaient se comprendre ».
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