Le Groupe ADP s’attend à un maintien, sur le second semestre 2022 et sur l’année 2023, de la bonne dynamique du trafic enregistrée depuis le début d’année à Paris Aéroport.
Le gestionnaire des aéroports parisiens, « compte tenu des interrogations survenues sur le sujet des perspectives de trafic à Paris pour 2022 et 2023 », a souhaité confirmer le 3 octobre 2022 les hypothèses énoncées en juillet dernier : trafic 2022 pour Paris Aéroport compris entre 72% et 82% du niveau de 2019 (et entre 74% et 84% pour le Groupe), et trafic 2023 pour Paris Aéroport compris entre 85% et 95% du niveau de 2019. ADP souligne que « les hypothèses et les guidances 2022 à 2025 » sont donc inchangées par rapport aux derniers résultats financiers, publiés fin juillet.
Le Groupe ADP précise dans son communiqué qu’il s’attend à un maintien, sur le second semestre 2022 et sur l’année 2023, de « la bonne dynamique du trafic enregistrée depuis le début d’année, portée à la fois par la reprise progressive du trafic avec l’Asie et par la réalisation de voyages, entravée durant deux années » en raison de la pandémie de Covid-19. Et il « reste confiant sur ces perspectives au regard du programme de vols actuel communiqué par les compagnies aériennes ».
Le PDG Augustin de Romanet, qui s’était distingué le mois dernier en déclarant qu’une baisse de trafic dans le cadre de la décarbonation du transport aérien ne serait « pas une tragédie existentielle pour nous », a déclaré lundi : « Le groupe ADP a enregistré cet été de très bons niveaux de trafic tant à Paris que dans le reste du monde, et cette dynamique se confirme depuis la rentrée. Dans un contexte macro-économique incertain, le groupe anticipe que le trafic des mois à venir sera tiré tout d’abord par le retour progressif des voyageurs en provenance et à destination de l’Asie, mais aussi par la réalisation de voyages largement entravée durant deux années par les restrictions sanitaires ».
Les hypothèses de trafic et prévisions et objectifs 2022-2025 du Groupe ADP « sont bâtis sur des hypothèses d’absence de nouvelles restrictions ou fermetures d’aéroports liés à la crise sanitaire, de stabilité du modèle économique à Paris, et d’absence de volatilité anormalement élevée en matière de taux de change et de taux d’inflation. Toute évolution négative par rapport à ces hypothèses pourrait avoir des effets défavorables sur le volume de trafic et les indicateurs financiers 2025 ». ADP prévoit en particulier un retour au niveau de trafic de 2019 entre 2024 et 2026, et au-delà du niveau de 2019 à partir de 2026.
inex a commenté :
4 octobre 2022 - 11 h 55 min
Bref, trafic peu ou prou équivalent à celui de 2019, mais conditions d’accueil qui se dégradent de plus en plus.
Le T1, avec donc un trafic similaire à celui pré-crise, est toujours fermé, d’autres portes sont utilisées au compte-goutte, les contrôles de sureté et de police (on sait, c’est pas “la faute à ADP”, alors que les systèmes Parafes sont systématiquement soit en sous-nombre, soit en panne…) ne cessent de se dégrader, etc.
ADP c’est de pire en pire. Ils font des projections de croissance mais n’anticipent RIEN.
Prendre un taxi à partir des plates-formes parisiennes est un parcours du combattant. Quelque soit l’heure, c’est entre 30 et 50mn d’attente…
A l’heure où les projets d’extension des aéroports pullulent, ADP a enterré le T4, et le jour où ils se réveilleront, ils auront déjà engrangé 15 ans de retard.
Il est vrai qu’ADP a une particularité assez extraordinaire. Son PDG n’espère qu’une seule et unique chose, la diminution du trafic aérien… du jamais vu! Avec un tel état d’esprit, la situation n’est pas prêted e s’améliorer.
Sébastien a commenté :
5 octobre 2022 - 0 h 20 min
Maintenant que le trafic reprend et que tout ira “mieux” en 2023 et surtout 2024, va-t’on envisager un agrandissement?
Pas forcément un Terminal 4 mais par exemple un nouveau “satellite” (2N)?
gravlax a commenté :
5 octobre 2022 - 12 h 47 min
En effet, ça serait la meilleure des solutions.
– la création d’une nouvelle aile “N” dans le prolongement des “L” et “M” serait la solution idéale.
Elle conforterait le hub d’AF pour encore 5 bonnes années, constituerait un investissement très raisonnable (par rapport à la création ex-nihilo d’un nouveau terminal), faciliterait le problème des correspondances, et pourrait être utiliment rélié par le VAL au lointain et incommode Terminal 2G (qui est un non sens).
Le seul problème à résoudre serait les accès autoroutiers aux Terminaux 2, qui devient de plus en plus un parcours du combattant.
Question, comment ADP a-t-il pu être aussi mauvais dans l’anticipation des accès compte tenu des ambitions initiales de Roissy?