Après avoir plafonné le nombre de vols à Amsterdam, le gouvernement des Pays-Bas aurait décidé pour le début d’année prochaine une augmentation de la taxe passager à 28,58 euros.
Voyager en avion va devenir plus cher dans les aéroports néerlandais à partir du 1er janvier 2023 : selon les sources du quotidien De Telegraaf, la taxe passager passerait alors de 7,95 euros à 28,58 euros, soit quelques 20 euros de plus sur le prix du billet d’avion. Cette augmentation était voulue par la coalition au pouvoir qui trouvaient qu’elle ne rapportait pas assez, expliquent ces sources, espérant en outre que la hausse des prix « encouragera les voyageurs à choisir des options de transport plus soutenables comme le train ».
Pas de réaction à ce stade de la part des compagnie aériennes locales ou desservant les Pays-Bas, la taxe ne s’appliquant que sur les vols au départ du pays (pas sur ceux en correspondance). Mais les passagers, qui ont déjà fait face depuis le printemps à des centaines d’annulations de vols en particulier à Amsterdam-Schiphol en raison du manque de personnel, subissent déjà une hausse du prix du billet entrainé entre autres par le plafonnement du nombre de vols dans le principale aéroport du pays (officiellement pour diminuer les nuisances sonores).
La compagnie nationale KLM Royal Dutch Airlines avait entre autres annoncé début juillet y supprimer 10 à 20 départs quotidiens vers des destinations européennes. Afin de rétablir la stabilité opérationnelle, « soulageant ainsi la pression sur le personnel de Schiphol et de KLM », déclarait alors la branche néerlandaise du groupe Air France-KLM.
Taloche a commenté :
8 septembre 2022 - 9 h 05 min
De la saine gestion. En France, on a préféré aides publiques, subventions régionales et impôts locaux pour maintenir notre indispensable flotte d’aéroports déficitaires.
Bencello a commenté :
8 septembre 2022 - 9 h 25 min
Ryanair n’ayant que 2 destinations à AMS, peut-être que nous éviterons la traditionnelle “complainte de MOL”.
Sauf si Eindhoven se met en tête de suivre son grand frère.
Il est loin le temps ou AMS baissait ses taxes pour “dynamiser le marché”
le beber a commenté :
8 septembre 2022 - 9 h 47 min
A lire l’article je comprends que la hausse s’applique à l’ensemble du Pays-Bas … donc autant à Amsterdam qu’à Eindhoven. La réaction de MOL devrait arriver d’ici peu.
AAA a commenté :
8 septembre 2022 - 10 h 31 min
C’est effectivement une taxe pays-bas!
Et comme il y a la meme taxe en Allemagne et qu’il se fache avec la Belgique, a la fin cela va commencer a bloquer pour vendre dans la region…
Greg765 a commenté :
8 septembre 2022 - 10 h 25 min
Comme si la seule solution était de taxer…
On prend vraiment les gens pour des c***. On veut pousser à privilégier le train mais en général si les gens prennent l’avion c’est souvent que le train n’est pas toujours adapté. Qui prendrait l’avion là où le train met 2H ? Assez peu de monde je pense. Les passagers de l’aérien partent souvent plus loin, en tout cas là où le train est mal connecté. Et donc on les taxe car ils n’ont qu’à prendre le train, peu importe leur destination ? Par ailleurs je ne suis pas certain que le train soit en capacité d’accueillir de manière satisfaisante le report de l’ensemble des passagers de l’aérien.
Ce que je trouve dommage c’est que c’est de l’argent qui échappe à l’industrie du transport aérien, alors que cette industrie a justement besoin d’investir lourdement pour devenir plus verte (renouvellement des flottes, achat de SAF, R&D, …). Sous prétexte que l’avion pollue on peut le taxer aveuglement même si ça doit ralentir la transition du secteur. Temps que ça rapporte…
Shôgun a commenté :
8 septembre 2022 - 12 h 26 min
Complainte incohérente: le remplacement anticipé des flottes n’a rien d’écologique, lorsqu’on sait le coût énergétique et la pollution induite de fabrication d’un appareil neuf et de destruction/recyclage d’un avion usagé. On remplace un avion quand il a fait son temps.
Vous auriez pu écrire simplement: « ouinh ouinh, je ne veux pas payer de taxes, je veux garder tous mes sous pour moi », c’eût été plus honnête. 😉
atplhkt a commenté :
8 septembre 2022 - 14 h 24 min
@ Shogun
Une critique intelligente est toujours d’intérêt à lire mais ce n’est pas le cas de votre intervention en réponse à un tiers commentaire.
Vouloir manier la dérision (avec votre ” ouinh ouihn”) n’est pas à la portée de n’importe qui : vous en êtes un exemple avéré car vos propos sont, une fois encore, d’une vacuité certaine.
AmsTax a commenté :
8 septembre 2022 - 21 h 28 min
Il faut bien rembourser tout les prêts liés au covid non !
A. Poitevin a commenté :
9 septembre 2022 - 14 h 10 min
L’augmentation du prix des billets d’avion est une excellente nouvelle pour tout le monde ! Le modèle économique imbécile du «bas-coût/bas-prix» (low-cost) détruit le transport aérien et la planète. Les prix des billets étant inférieurs aux coûts de production, les employés sont sous-payés, maltraités ; les aéroports doivent subir les diktats de ces fausses compagnies aériennes aux méthodes de pirates, les contribuables payant les déficits et les passagers étant transportés dans des bétaillères. Elles contribuent à la pollution et à la destruction de la planète en transportant des hordes de touristes irrespectueux qui n’ont rien à voir avec la qualité de voyageurs. Elles tuent le plaisir de prendre l’avion et de voyager ! Ce sont elles qui sont responsables des difficultés des compagnies aériennes de qualité, c’est ce modèle qui tue le transport aérien ! Il faut moins voyager mais mieux…
Play300 a commenté :
9 septembre 2022 - 17 h 41 min
Bonjour,
Vous restez dans l’image et pas la réalité des compagnies low-cost.
Les prix des billets ne sont pas inférieurs aux coûts de production. Hors Covid, ces compagnies “low-cost” gagnent de l’argent, donc, c’est bien que leur prix de vente est supérieur à leurs coûts. Certes, elles jouent aussi sur des subventions locales, mais tout comme les compagnies non low-cost (il ne faut pas se leurrer). Elles jouent beaucoup sur le volume (une ligne n’existe que si le taux de remplissage des avions sur cette ligne est suffisant), les temps d’escales réduits, un calcul au plus juste du personnel.
Les aéroports ne subissent le diktat que s’ils n’intéressent aucune autre compagnie : dans ce cas, le problème est probablement pas la compagnie low-cost, mais la volonté de conserver un aéroport à cet endroit…
Employés sous-payés : vu la pénurie de personnel, s’ils étaient sous-payés, ils auraient massivement bougé ces derniers temps vers d’autres compagnies non low-cost. Hors, force est de constater que ce n’est pas le cas. Les low-costs et non low-costs ont les mêmes problématiques de personnel.
Après, sur les conditions de transport, on ne peut pas s’imaginer qu’en payant moins, le service soit le même. C’est un choix du client. Avec le temps, ces compagnies ne semblent pas avoir fait fuir le client.
Et pour terminer, si vous comparez à service “équivalent” (bagage, repas, choix du siège, etc…), finalement, les prix entre ces low-costs et les compagnies traditionnelles ne sont pas si différent ! Je ne parle pas du confort, juste de “services”.
Urinia Boulouskova a commenté :
9 septembre 2022 - 20 h 45 min
Ceux qui voyagent avec des compagnies «bas-coûts/bas-prix» sont les mêmes qui font des croisières sur des monstres de paquebots emportant 5000 voyageurs et 2000 employés ; tous issus de pays pauvres et sous-payés. Les mêmes qui sont indifférents aux dramatiques conséquences liées à ces engins polluants et au désastre que représente, sur les lieux de destination et sur les populations locales, des hordes d’individus se comportant comme des barbares !