A une semaine des grands départs de l’été, les professionnels du voyage disent «craindre le pire» dans les aéroports en raison de «la désorganisation» et des grèves qui génèrent retards et annulations de vols, et interpellent la première ministre Élisabeth Borne.
«Alors que le pic de la saison estivale n’a pas encore commencé, ces perturbations font craindre le pire pour les vacances et les voyages des Français et des Françaises», déplorent les Entreprises du Voyage (EdV), le Syndicat des entreprises du tour-opérating (Seto) et l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST), dans un courrier commun adressé hier à Élisabeth Borne.
«Le premier problème est l’annulation massive de vols de la part de certaines compagnies aériennes», qui «entraînent des reports» réduisant le temps sur place des vacanciers français comme étrangers mais aussi «une perte sèche et un surcroît de travail pour les opérateurs de voyages», déplorent les les représentants du secteur.
Sans oublier que quand le report n’est pas possible «et que les compagnies aériennes ne respectent pas le délai des 7 jours exigé pour les remboursements, les Français se trouvent dans l’incapacité économique à organiser un nouveau projet de vacances», dénoncent-ils. Et de souligner que «les difficultés rencontrées aux passages de sécurité dans les aéroports, obligeant les opérateurs de voyages à faire venir leurs clients trois heures avant le départ» est une «situation qui résulte des sous-effectifs des services de contrôle».
«L’ensemble de la profession s’est mobilisé depuis des mois pour répondre aux aspirations de voyages. Il faut maintenant que les infrastructures soient à la hauteur et que les vacances et les voyages des Français et des étrangers qui ont choisi la France comme destination se passent du mieux possible», concluent les voyagistes.
Sébastiien a commenté :
1 juillet 2022 - 16 h 03 min
Ce n’est ni le covid ni les écologistes qui nuisent au transport aérien ! Il était déjà mal en point en 2019, le covid l’a achevé en 2020. Les raisons ? Un modèle économique imbécile, le «bas-coût/bas-prix» (low-cost). Les prix des billets étant inférieurs aux coûts de production, les employés sont sous-payés, maltraités ; les aéroports doivent subir les diktats de ces fausses compagnies aériennes aux méthodes de pirates, les contribuables payant les déficits. Elles contribuent à la pollution et à la destruction de la planète en transportant des hordes de touristes mal-léchés. Elles tuent le plaisir de prendre l’avion et de voyager ! Ce sont elles qui sont responsables des difficultés des compagnies aériennes de qualité, c’est ce modèle qui tue le transport aérien !
Adem a commenté :
1 juillet 2022 - 21 h 17 min
Je suis totalement d’accord
Icare38 a commenté :
1 juillet 2022 - 21 h 42 min
Tout à fait d’accord également.
atplhkt a commenté :
1 juillet 2022 - 23 h 28 min
@ Sebastien
Manifestement vous méconnaissez le sujet et écrire que le prix moyen, des billets (LOW COST) est inférieur aux couts de production est une absurdité (certes colportée sur différents réseaux sociaux de façon grotesque).
Les propos excessifs et infondés sont bien vains et montrent votre absence d’analyse. Internet vous permettrait pourtant de vous documenter sur des chiffres et montants réels au lieu de resasser diverses légendes urbaines.
A titre d’exemple vous pouvez vous reporter à différents sites dont :
https://pilotecadet.fr/combien-gagne-un-pilote-de-ligne/
La rémunération moyenne des PNT (LOW COST) est inférieure à celle des « MAJOR » mais n’est pas « misérable ». De nombreux jeunes pilotes en « FROZEN ATPL » seraient ravis d’être embauché chez EASYJET ou RYANAIR car, eux, ils savent ce qu’il en est réellement.
Evidemment par rapport aux salaires moyens AIR FRANCE (2016) c’est moins :
https://www.air-journal.fr/2018-03-31-quels-sont-les-salaires-des-personnels-dair-france-5196713.html
Mais désormais même les ” MAJOR ” embauchent (par exemple comme BRITIS AIRWAYS) des P.N.C (débutants) à un tarif de quelques 1 400 € / mois (voir article AIR JOURNAL d’il y a deux ans).
Je n’aime pas RYANAIR et je n’ai jamais travaillé pour cette compagnie. Son C.E.O (O. LEARY) est certainement détestable à bien des différents égards mais il y a des réalités. RYANAIR c’était (2019) plus de 130 millions de passagers, 400 avions, environ 4 500 PNT et 10 000 PNC.
Alors écrire que les “LOW COST” “tuent” le transport aérien et qu’elles transportent des “hordes” de touristes mal léchés est aussi inepte qu’absurde.
Anna Stazi a commenté :
3 juillet 2022 - 11 h 26 min
L’augmentation du prix des billets d’avion est une excellente nouvelle pour tout le monde ! Le modèle économique imbécile du «bas-coût/bas-prix» (low-cost) détruit le transport aérien et la planète. Les prix des billets étant inférieurs aux coûts de production, les employés sont sous-payés, maltraités ; les aéroports doivent subir les diktats de ces fausses compagnies aériennes aux méthodes de pirates, les contribuables payant les déficits. Elles contribuent à la pollution et à la destruction de la planète en transportant des hordes de touristes mal-léchés. Elles tuent le plaisir de prendre l’avion et de voyager ! Ce sont elles qui sont responsables des difficultés des compagnies aériennes de qualité, c’est ce modèle qui tue le transport aérien ! Il faut moins voyager mais mieux…
atplhtk a commenté :
3 juillet 2022 - 11 h 40 min
En énonçant les chiffres liés à Ryanair vous semblez en admiration. Vous confondez la réussite de O’Leary et le gain social pour la collectivité. Ainsi Mc Do est une vraie réussite économique mais quid du gain et des conséquences pour l’humanité ? sinon un désastre ! O’Leary s’en met plein les poches en exploitant ses personnels, en multipliant les vols qui contribuent à la destruction de l’environnement, en faisant voyager des hordes d’individus irrespectueux de leurs hôtes et des pays qu’ils souillent.
arnaudbe a commenté :
2 juillet 2022 - 9 h 05 min
Complètement d accord !
Mosquito a commenté :
2 juillet 2022 - 10 h 46 min
Pas d’accord,
Le transport aerien se porte pas si mal , voir meme mieux qu’esperé.
Si vous voulez prendre du plaisir, achetez un billet premium economy ou business dans une major…quand au modele low cost il n’existe que parce qu’une clientele le cautionne sans ce soucier de ses exces…et cette clientele n’est pas toujours sans moyens et se satsifait aussi du bas prix, comme elle achete des Tshirt à 5€ chez decath
Nemo a commenté :
2 juillet 2022 - 8 h 05 min
Non seulement ce constat est vrai mais il est affligeant de constater l’autisme de nos dirigeants voire des donneurs de leçon écolo sur le sujet, quant à une véritable prise de conscience de la nuisance sociale et économique des compagnies a bas cout….